…contre les ravages réels ou supposés de la mondialisation et du "libéralisme" ( en fait du néo-libéralisme ou libérisme* ). Je commence à connaître par coeur cette salade et elle me chauffe passablement les oreilles, pour des raisons surtout politiques – extra-cinématographiques, donc. C'est-à-dire qu'à mon avis, la gogauche dans son état actuel étant toujours "post-marxiste", elle se borne toujours à l'économisme, tout comme le libérisme dont elle se croit si différente. Or, comme disait le comte Sforza (1882-1952), libéral grand teint, antifasciste résolu et anticommuniste convaincu : « La 'liberté économique' ne doit surtout pas être confondue avec la liberté tout court ».
Bref les chiens de l'altermondialisme aboient et la caravane de la mondialisation – malheureusement ! – passe.
Mais peu importe… Foin de tout ceci… Car pour des raisons qui me sont propres, et qui, elles, sont cinématographiques, je tiens MORDICUS à voir ce film – dont on pourrait, éventuellement, lister les intervenants – et je vote sans réserves, avec un enthousiasme délirant, pour voir La Carotte et le bâton… si mes informations glânées sur CinÉmotion sont exactes, bien entendu.
(*) Le terme fut introduit par le philosophe Benedetto Croce (également président du Parti libéral italien dans l'immédiat après-guerre) dans un célèbre article, « Libérisme et libéralisme », in L'Histoire comme pensée et comme action (Bari,1938).
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