Schmidt fait hélas, partie de ces fausses valeurs comme Dayan ou Beigbeder, dont nous avons déjà souvent parlé ici, et qui par on ne sait quel miracle, polluent cinéma, télé, théâtre, monde littéraire, pendant des années, sans que rien ne les déboulonne. Je suis tout à fait d'accord avec vous, qu'un Volpone bien écrit et tourné, avec ce casting, aurait pu valoir le coup d'oeil. Mais ça demande un peu de travail… et de talent.

Mais pourquoi n'avoir pas conservé les dialogues étincelants et magnifiques de Jules Romains auprès desquels le piteux bavardardage d'Eric-Emmanuel Schmidt parait d'une lamentable médiocrité ? Les comédiens ne sont pas en cause et il aurait été passionnant de pouvoir comparet le monstrueux Depardieu au monstrueux Harry Baur, le cynique Jouvet au cynique Prévost, etc. Au lieu de ça nous avons une version débraillée qui n'a finalement pas grand intérêt.