La technique impressionnante d'animation par peinture sur verre de Petrov trouve ici un sujet qui lui correspond parfaitement. Le rêve dans ses délires, ses références mythologiques et ses références également pictural permet de passer d'images très propres, très "tableau" à des déliés presque délirants, des mutations de l'images dans une folie de l'image. La mise en scène permet parfaitement de retranscrire la folie slave qui est celle de Dostoievski comme personne sans doute n'avait réussi à le faire avant lui.
Si le rêve est totalement dans la folie imaginaire, passant d'une référence à une autre, sautant sans cesse, comme le font justement le rêve, les moments de réalité qui entoure ses rêves sont tout autre. Nous sommes dans une chromatiques ocres, et des éclairages proches alors de l'expressionnisme allemand.
Si avec ce film Petrov n'atteint pas encore une reconnaissance mondiale (il faudra attendre Le vieil homme et la mer, il atteint ici le sommet de son art.
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