Oui, c'est bien aux Introuvables qu'on devrait trouver ça. Quand une collection choisit de s'appeler ainsi, c'est fatal, elle doit ensuite assumer pleinement tout le poids de sa dénomination et vivre avec, pour la plus grande joie des chercheurs de trésors. De toute évidence, ils n'aiment pas trop le cinéma italien de l'âge d'or, aux Introuvables, mais peu importe, leur fibre japonaise est bien développée. Alors, forcément, je compte sur eux… Ainsi, ce jidai-geki qui remporte l'Ours d'or à Berlin en 1963 (ex-aequo avec une comédie à l'italienne) : Bushidô zankoku monogatari, avec l'excellent Kinnosuke Nakamura : voilà un film incontestablement très, très difficile à trouver, donc c'est forcé, il doit se trouver aux Introuvables ! Et dans ce droit fil, on s'attend à trouver par exemple – outre ce Yotsuya kaidan que vous avez et que je n'ai pas – Inochi bô ni furô, de Masaki Kobayashi (1971), des jidai-geki comme Bakumatsu, Shinsengumi ou Kojiro, ou la comédie satirique de Kon Ichikawa, Je suis un chat (1975), ou encore certains films du très, très introuvable Kei Kumai comme Asayake no uta, La Mort d'un maître de thé … Et puis Kita no hotaru (1984), un Gosha toujours inconnu au bataillon… Et pourquoi s'en tenir à l'après-guerre ? Ninjo kami fusen (1937), voilà un film de sabre à l'introuvabilité considérable…
On s'encroûte, aux Introuvables ! Il faut nous trouver tout ça !
Je suis très touché par votre sollicitude, Arca, d'autant plus émouvante qu'elle est dénuée de toute jalousie, et n'est empreinte que d'un splendide altruisme. C'est beau… Et édifiant…
Ceci dit – pour vous apaiser un peu les nerfs – les DVD brittons sont tellement nuls techniquement, qu'il va me falloir être très motivé pour les regarder.
Un bon geste, collection "Les Introuvables" !
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