Il y aurait tout un traité à écrire : « Les Enfants dans le cinéma italien. » Avec comme sous-titre : « Mais comment font-ils ça ? » Du petit Enzo Staiola dans Le Voleur de bicyclette (*) à ce jeune Cristiano dans Io non ho paura en passant par – pour prendre seulement quelques exemples – Stefano Colagrande dans L'Incompris ou Salvatore Cascio dans Cinema Paradiso, des performances enfantines à arracher des bravos.

(*)En fait, dans le cas du Voleur de bicyclette, on le sait : la raison pour laquelle pleurait le petit Enzo Staoila est racontée dans Nous nous sommes tant aimés.

Un suspense d'une rare intensité, une réussite évidente : sorti en France avec deux ans de retard, sous un titre qui n'a rien à voir, dans des conditions qui rendent le succès commercial impossible… Et ils ont réussi à ne pas appeler ça Je n'ai pas peur. Sabotage !