Ayant vu la machine à explorer le temps des années 60, je l'ai trouvé super, mais je dirais aussi que celui ou joue Guy Pearce, m'as beaucoup plu, j'ai étais pri dans le film, je ne m'attendais certe pas à cette nouvelle version, mais je puis vous assurer, que Guy Pearce a su mettre de l'âme dans cette version, c'est un super acteur, je ne le connaissais pas, maintenant chose faite, je le trouve génial. Gord

Simon Wells, l'arrière-petit-fils de H.G. Wells, auteur du roman La Machine à explorer le temps réalise l'adaptation cuvée 2002 du livre de son arrière-grand-père. Pouvoir se vanter d'avoir le descendant direct de l'auteur comme réalisateur semble être le seul argument, argument purement marketing, pour lui laisser la direction du film. Car Simon Wells n'a jamais fait de long métrage à proprement parler, n'ayant réalisé que des films d'animation. Franchement, au vu de son travail, on espère qu'il retournera et restera dans le domaine de l'animation!

La mise en scène est plate, sans aucune vision, ni même aucune idée visuelle. La musique tartine du début à la fin du film. Toutes les scènes sont filmées sans âme. C'est bien fait, certes, mais comme n'importe quel réalisateur bas de gamme hollywoodien sait le faire.

La Machine à explorer le temps n'a pas le charme de La Machine à remonter le temps des années 60. Il s'agit là d'un produit purement hollywoodien, sans grand intérêt.

Les changements dans le scénario vont d'ailleurs dans ce sens. Le personnage n'est plus anglais, mais américain. On retrouve comme motivation du personnage une histoire d'amour, car il convient dans tout film hollywoodien qui se respecte d'avoir une histoire d'amour. Perdue, la motivation idéaliste du personnage de trouver Utopia la cité parfaite. Pire, la motivation de cette histoire d'amour ne tient pas. Elle fonctionne pendant une demi-heure quand le personnage tente de revenir en arrière. Mais dès qu'il part dans le futur, soit disant pour découvrir pourquoi il ne peut pas changer le passé, on n'y croit plus, et surtout, on s'en moque bien!

De tout le film, on ne retiendra que l'apparition de Jeremy Irons toujours aussi classe et impressionnant…