Le JARDIN D'ALLAH (Boleslowsky, 1936)

Œuvre mineure, on y trouve cependant un coté curieux, et un emploi de femme rédemptrice pour Marlène Dietrich, habituellement chargée de jouer les femmes fatales.

Un point demeure pour l'éblouissant emploi du Technicolor dans sa version trichrome, encore mal maîtrisé. Il fallait que l'on y porte un soin attentif, le film en question fut le troisième à utiliser le procédé qui fut d'abord en bi-chrome. Vint ensuite d'ultra célèbre "Autant en emporte le vent" qui consacra sans réserves les vertus du Technicolor trois bandes.

Disponible en DVD la couleur du "Jardin d'Allah" y est aplatie, gommée, comme s'il convenait que les techniciens imposent leurs goût aux amateurs de ce genre spectacle. Le souvenir des "Trois Mousquetaires" de 1948, montre assez le refus de respecter les recherche picturales que l'éclat du procédé permettaient. Autrement dit, l'un des intérêt majeur de cette œuvre est d'avoir utilisé la couleur de manière exceptionnelle (Selznick y veillait soigneusement) et ne voir qu'une version fade, très éloignée des diffusions TV, au reste devenues rarissimes. On peut toutefois se laisser tenter.