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Bon, enfin un remake...


De Arca1943, le 8 octobre 2007 à 14:59
Note du film : 2/6

…avec lequel je suis d'accord ! Car l'original The Illustrated Man, malgré de bons interprètes (Rod Steiger et Claire Bloom), n'était vraiment pas une réussite. Le grand Ray Bradbury méritait mieux, et espérons que cette fois sera la bonne !


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Malgré Steiger, Bloom et Bradbury...


De Arca1943, le 27 mai 2007 à 09:41
Note du film : 2/6

…ce n'est vraiment pas fort. Ray Bradbury est un maître de la nouvelle : ainsi Fahrenheit 451, son titre le plus connu, est une nouvelle. The Martian Chronicles est un recueil de nouvelles savamment imbriquées les unes dans les autres et qui multiplient les variations sur Mars et les Martiens. De même, The Illustrated Man : il y a un récit/fil conducteur, qui est une comme une nouvelle fragmentée en épisodes "de liaison" ; et à l'intérieur de cette histoire viennent se greffer une série de contes, souvent à chute. Peut-on faire ça au cinéma ? Bien sûr, pourquoi pas. Plus ou moins à la même époque, plusieurs films à sketches de la Hammer sont construits comme cela, tels Asylum et combien d'autres.

Tout ceci pour dire que ce film est un enchaînement d'histoires qui se développent à partir des illustrations dont le corps du personnage titre est couvert de la tête aux pieds. Voilà, au moins, qui laisse un vrai souvenir de cinéma : Rod Steiger sortant de la maison de Claire Bloom vêtu de ses seuls tatouages – très réussis – ça ne s'oublie pas.

Mais à part cet instantané d'un acteur qui n'a jamais eu peur de foncer , il n'y pas grand-chose à sauver du film. Même quand l'histoire est bonne, ça craint, car les décors et accessoires "futuristes" ont malheureusement vécu, surtout ceux du premier sketch (qui est en somme une histoire de holodeck avant la lettre, pour les afficionados de Star Trek : New Generation). Rod Steiger et la trop rare Claire Bloom se dépensent consciencieusement, mais sont bien mal servis par une mise en scène beaucoup trop ordinaire pour rendre justice au délirant point de départ du récit : un homme littéralement transformé en livre ouvert par la tatoueuse/sorcière Bloom. Les chutes des différentes histoires tombent un peu à plat, y compris la finale. Jack Smight est bon pour filmer des Columbo, mais pas l'univers de Bradbury.

Et même les ondes Marteneau utilisées dans la bande sonore ne me feront pas changer d'avis.


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