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Le roman « Les Magiciennes » est un des six ou sept Boileau-Narcejac des débuts, donc parmi les meilleurs. Intrigue à base de gemellité et de prestidigitation, dévelopée avec un art consommé de faire prendre des vessies pour des lanternes. Ce que vaut le film ? Aucune espèce d'idée. De toute manière, je ne crois pas que l'on puisse le rentabiliser en solo. Mais réuni en coffret avec d'autres films dont le premier public-cible seraient les lecteurs du fameux tandem, poussés par la curiosité : les plus susceptibles d'acheter un tel objet. Je pense que ça se vendrait mieux, un peu comme la grosse boîte que j'ai achetée dans le temps, de la fameuse collection "Bouquins", qui contenait l'intégrale Boileau-Narcejac en deux ou trois volumes.

Oublions Sueurs froides et Les Diaboliques, il reste encore Les Louves, Maléfices, Les Magiciennes, Meurtre en 45 tours, Maldonne. De quoi meubler les bonnes soirées passés au coin de la clim', comme jadis au coin du feu.