Du beau monde : Age/Scarpelli pour le scénario, Nino Rota pour la musique, Mastroianni et de Sica devant la caméra, Monicelli, derrière. Un an avant Le pigeon, deux avant la grande guerre, cette comédie méconnue est un petit régal, assez féroce pour stigmatiser l'obscurantisme des campagnes italiennes et les croyances de ses habitants en la superstition plutôt qu'en la médecine. Plus tendre que méchant, néanmoins.

Comme l\'oeuvre de monsieur Monicelli s\'étend – pour le moment ! – sur huit décennies (il réalise son premier film en 1937 et tournait en 2006 sa nouvelle comédie Le Rose del deserto) les fabricants de coffrets ont l\'embarras du choix !

Je verrais d\'un bon oeil, pour commencer, un coffret \"années 50\", où il y aurait Un Héros de notre temps, Donatella, Le Médecin et le sorcier, Père et fils et pourquoi pas le seul film cent pour cent dramatique de sa carrière, Du sang dans le soleil avec Mel Ferrer. Quant aux comédies avec Totò, évidemment, elles devraient faire l\'objet d\'un traitement séparé, idéalement dans le gigantesque \"Coffret Totò\" (30 titres!) que certains, sur ce site, ont déjà appelé de leurs voeux…