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Tiens donc, c'est le même réalisateur...


De Arca1943, le 18 mars 2008 à 00:14
Note du film : 3/6

L'histoire du meurtrier amoral et opportuniste en route vers la respectabilité sociale existe déjà, par exemple, chez – ou a peut-être même été inventée par – Patricia Highsmith et ça a donné au cinéma Plein soleil. Seulement, le personnage de Tom Ripley était nettement plus intrigant (et sans doute mieux construit) que le protagoniste de Arrivederci amore, ciao. L'acteur Alessio Boni (excellent dans La meglio gioventù) s'en tire assez bien grâce à sa "présence" inquiétante, mais il est condamné par le scénario à jouer sur deux notes. Il y a pour moi quelque chose de facile, de convenu, dans le cynisme tapageur du récit (véhiculé par la voix off), qui le rend par trop prévisible : on sait tout de suite que le personnage ne peut que s'enfoncer dans la turpitude, du coup ses ignobles actions ne créent aucune surprise. Comme Jarriq, je me suis de plus en plus ennuyé en allant vers la fin. Et qu'est-ce que ce serait s'il n'y avait pas l'excellent Michele Placido, tout à fait succulent dans un rôle inhabituel.

Cela dit il y a des qualités indéniables dans ce film, un rythme et un montage nerveux, une maîtrise évidente de l'image malheureusement gâchée à répétition par des effets tape-à-l'oeil. Il est dommage qu'après sa très réussie comédie horrifique Dellamorte Dellamore, le réalisateur Michele Soavi se soit tu pour dix ans. Mais j'ai hâte à son prochain film pour pouvoir en dire du bien…


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De PM Jarriq, le 8 avril 2007 à 10:31
Note du film : 2/6

Oui, le film est incontestablement intrigant. Au début en tout cas, car il n'arrive jamais à vraiment décoller, et à transcender son matériau. Car en fait, de quoi s'agit-il ? De suivre deux années de la vie d'un individu immonde, qui commence son parcours en flinguant froidement son plus vieil ami dans le dos. Et c'est loin d'être l'acte le plus odieux qu'il effectuera dans ce film ! Alors oui, on a déjà bâti des films sur des salauds, style Scarface ou Training day ou King of New York, mais ceux-ci étaient "bigger than life", quasi symboliques. Giorgio n'est qu'une pâle ordure, assez minable, auquel on a du mal à s'intéresser. Au moins, le flic (excellent Placido) est-il drôle à force de saloperie assumée. Arrivederci amore, ciao souffre d'un style inégal, de l'emploi intempestif de focales déformantes, de mouvements nauséabonds et inutiles, d'ellipses abruptes. Et l'intérêt retombe progressivement, jusqu'à l'indifférence totale quand arrive le mot "FIN". Il paraît que le livre est intéressant, peut-être faut-il le lire, pour comprendre de quoi parle réeellement Soavi dans son film, car c'est loin d'être clair ! Une critique de la justice italienne, qui finit par réhabiliter une ordure irrécupérable ? Peut-être…

A noter un casting féminin intéressant, mettant en avant des physiques étranges, loin des canons habituels de beauté. C'est assez rafraîchissant…


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