Hélas la suite n'est pas à la hauteur de ce pré-générique prometteur. Le scénario s'éparpille vite dans une succession de scènes guerrières (fusillade, batailles de chars ou attaques aériennes) aussi spectaculaires qu'inintéressantes car vues et revues. Par ailleurs, alors qu'on aurait souhaité que l'intrigue se focalise sur les protagonistes du prologue , de nouveaux personnages viennent se greffer au récit et rendent l'ensemble encore plus confus: ainsi un lieutenant nazi (Helmut Berger) , un capitaine anglais (Giuliano Gemma) ou encore une prostituée française (Edwige Fenech) apparaissent en cours de route… Celà fait beaucoup pour un film qui ne dure que cent minutes…
La mise en scène de Umberto Lenzi, bon réalisateur de polars et de "giallis" mais assez faible dans les autres genres, est routinière mais digne, d'autant plus que la majeure partie du budget a dû être dépensée pour payer les stars du générique.
La grande bataille est avant tout handicapé par un scénario très maladroitement construit.
Et bien moi je l'ai vu, en VHS également, Frétyl…et c'est "l'Inévitable catstrophe"!!! Comme quoi même l'éblouissant Fonda – qui cachetonne intelligemment – a eu des hauts et bas au cours de sa loooongue carrière… C'est looong, c'est leeeent, c'est molasson et c'est un somnifère plus puissant que l'oeuvre complète de Jean-LuC Grodard. Le casting est plus qu'hétéroclite : la britannique Eggar s'ennuie, l'italien Gemma a une belle gueule (et c'est tout, hein….) Huston et Keach se font chauffer les roupettes au soleil tunisien… Peut néanmoins constituer une pièce de choix pour une soirée-nanar avec potes imbibés, une heineken dans une main et une copine consentante dans l'autre….
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