La notion d'adolescence concerne des individus de plus en plus jeunes, si l'on compare A l'est d'Eden (1955) à Kids (1995) de Larry Clark.
Dans la catégorie du teenage movie américain, je garde un bon souvenir de Foxes, probablement à cause des interprètes (Jodie Foster, Laura Dern) mais peut-être aussi parce que dans le cadre d'un film formaté pour ados, le film devenait habilement sur les ados. Je classerais volontiers dans cette catégorie certains films du type "jeunesse en marche" comme Fame ou St. Elmo's Fire, qui datent de la même époque. Ils m'avaient fait aussi forte impression – mais il faut dire que j'étais ado moi-même, alors.
Sur le même sujet, mais plus précisément sur des personnages d'adolescentes, le vétéran Lattuada a signé une sorte de trilogie informelle avec Guendalina, La Novice et Les Adolescentes. Ce dernier film en particulier est un excellent cru, dont le succès lança en orbite Catherine Spaak, jeune protagoniste de la commedia all'italiana qui incarna à l'écran quelques personnages d'ados vraiment mémorables, comme la fille de Bruno Cortona dans Le Fanfaron.
Si j'ai bien compris les explications de ma blonde, la notion d'adolescence est historiquement toute récente et n'aurait pas eu de sens par exemple dans la Grèce antique, ce qui signifie qu'Iphigénie malgré les apparences n'est pas une ado. Ah ben, je l'aurais pourtant juré.
Robert Mulligan est mort, le 20 Décembre, qui donc en a parlé ? Nous lui devions pourtant " Un été 42 " et quelques autres films, " Du silence et des ombres " ( to kill a mocking bird ) par exemple, premier rôle de Robert Duvall et oscar pour Grégory Peck, "L'Homme sauvage " ( the stalkingmoon ) aussi, western grave et taiseux avec toujours M. Peck. Deux films avec McQueen, " le Sillage de la violence " ( Baby, the rain must fall ) et " Une certaine rencontre " ( Love with propers strangers ), quelques autres encore, je vous laisse parcourir la liste. Mulligan était un artisan doué de poésie, celle des hommes et celle aussi de la nature, celle des hommes dans la nature, au fond… il est parti comme partet les plus heureux, d'usure, après une vie bien remplie. Je m'étonne que DVD Toile ne lui ait pas consacré une ligne. Il est vrai qu'Harry Potter, c'est tellement plus important.
Bien à vous
A vous lire, si Marcel Proust avait été édité aux Etats-Unis au lieu de l'être (à compte d'auteur pour le premier volume) par Bernard Grasset, La recherche du Temps perdu serait un roman américain ???
On peut aller loin, dans l'absurdité, mais là !!!
Le sait-on, Michel Legrand composa son célèbre leitmotiv en visionnant le film ! Donc les comédiens évoluèrent sans cette musique délicieuse, si parfaitement en osmose avec l'image qu'on ne peut décidément croire que l'une et l'autre ne soient pas nées le même jour. Que cinéaste et musicien n'aient pas eu l'élan commun et simultané. Non. Comme de braves et fiers artisans, ils travaillent en solitaires, chacun de son côté et se rejoignent ensuite pour recouper leurs respectifs ouvrages.
Il en fut ainsi aussi pour " Sur les quais " (On the waterfront), seule partition originale signée par Léonard Bernstein pour le cinéma.
Là – dessus, entendons nous bien, "Summer of 42" tout comme " les Moulins de mon coeur" (the windmlls of your mind) ou même "Love story" composée par Francis Lai ou "la Chanson de Lara " (somewhere my love) écrite par Maurice Jarre pour le film "Docteur Jivago" sont des chansons américaines ! Ce n'est pas la nationalité de l'auteur ou de compositeur ui prime, ni le pays où ladite œuvre a vu le jour, non. Ce qui fait foi c'est la nationalité du commanditaire. "Les Moulins de mon cœur" fut commandée pour le film "Thomas Crown Affair" de Jewison, donc par une production américaine. La chanson est donc américaine.
Bien à vous tous.
Philippe_lucas43@yahoo.fr
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