En effet, le récit hésite entre d'une part le plaidoyer vibrant pour la liberté de la presse, d'autre part le film noir classique et enfin la romance.
Etrangement c'est dans le film noir que Brooks est le moins à l'aise. Il ne semble pas maîtriser tous les codes du film criminel. L'intrigue est assez conventionnelle, les rebondissements sont mal amenés et le méchant est assez caricatural. En revanche, la romance, assez artificielle sur le papier, est bien jouée et bien écrite.
Bien évidemment, c'est l'éloge de la liberté de la presse qui emporte l'adhésion. Si la presse écrite est aujourd'hui déclinante voire moribonde, le message n'a rien perdu de son intérêt à une époque où nous assistons à une concentration des médias et à des pressions toujours plus fortes sur les journalistes.
En 1h25, Bas les masques peine à développer toutes les pistes qu'il suggère mais le spectateur sent toute la conviction de Brooks derrière la caméra même si ce dernier fera mieux dans les années 60 avec Elmer Gantry ou De sang froid.
Mais c'est surtout un Humphrey Bogart impérial qui donne toute sa cohérence à l'ensemble. Un film absolument indispensable pour quiconque admire cet acteur de légende !
J'ai découvert hier ce film, sur lequel j'avais pourtant déjà publié un avis en 2009… Mystère. Le scénario accumule les clichés, les invraisemblances et les personnages secondaires sont stéréotypés. Scénario moyen, mais la réalisation de Brooks est impeccable, et Bogart est excellent.
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