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Avis


De droudrou, le 23 janvier à 07:14
Note du film : 5/6

Norman Jewison le réalisateur 97 ans est décédé ! sacré film !


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De droudrou, le 3 octobre 2006 à 08:53
Note du film : 5/6

C'est parce que tu n'avais pas les yeux en face des trous. Il fait partie du top 230 films qui ont marqué l'Amérique. Et si tu relis les critiques de Dumbledore et Arca 1943, ça te permettra de voir où tu pêches. Mais il faut les lire…

Egalement, en termes de lecture, tu peux essayer de trouver le bouquin dans une collection de poche chez un bouquiniste. Tu verras que ce n'est pas mal. Les deux protoganistes ont été bien choisis. Par contre, l'autre film qui met en scène le policier noir, mister Tibbs, n'est pas aussi réussi. Là, ta remarque conviendrait parfaitement.


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Critique


De dumbledore, le 14 février 2003 à 00:00

Juste avant Devine qui vient dîner, Dans la chaleur de la nuit est le premier film hollywoodien avec un black (Sydney Poitier dans les deux cas) dans un film traitant ouvertement du racisme anti-noir. Ici, ce n'est pas dans le cadre de la comédie dramatique que la dénonciation s'opère, mais dans celui d'un autre genre, un genre qui a fait ses preuves dans la cinématographie blanche : le polar.

Au premier niveau, l'histoire est celle d'une simple enquête policière, commençant par la découverte d'un cadavre et finissant par l'arrestation du coupable. Mais l'intérêt est ailleurs, il se trouve dans l'histoire secondaire qui est (comme souvent) une histoire de personnages, une histoire humaine : l'amitié naissante et surprenante entre le policier black et le policier blanc interprété brillamment par Rod Steiger. La force du film repose paradoxalement sur le personnage de Rod Steiger et non pas sur Sydney Poitier qui joue finalement un personnage relativement monolithique, brut de décoffrage, allant toujours droit devant lui, sans hésitation. Rod Steiger est beaucoup plus intéressant car il incarne la réflexion sur le racisme que porte le film. Ses nuances de jeu sont telles que si son rôle est tout simplement celui d'un raciste qui évolue jusqu'au point de n'être plus raciste, son jeu par contre est beaucoup plus fin que cela, car finalement, il est impossible de dire avec assurance s'il est ou non raciste au départ. Il joue le rôle du flic un peu comme le fait Clint Eastwood dans les Inspecteur Harry : avec comme première relation à l'autre le refus et le cynisme. Il est en effet impossible de dire si Rod Steiger se serait comporté autrement avec n'importe qui d'autre. Du coup, le «message » du film sur le racisme est beaucoup complexe, présentant la lutte contre le racisme comme un travail de long haleine sans résultat spectaculaire.

La mise en scène de Norman Jewison est particulièrement brillante, très moderne avec assez peu de ces effets très années 70 qui ont terriblement vieilli, à savoir les zooms (généralement associés à des panoramiques). Le travail sur les cadres est particulièrement efficace, notamment dans l'utilisation des contre-plongées (là aussi très années 70 avec les grands angles) lors de champs contre-champs.

A noter la présence au montage du futur réalisateur Hal Ashby.


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