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De Impétueux, le 26 mai 2015 à 19:16
Note du film : 3/6

Je connais bien Le guépard, vu deux fois et jamais apprécié, mais néanmoins inscrit à mon programme de revoyure. Je doute beaucoup que j'y rencontre mon chemin de Damas viscontien, mais je ferai l'effort. Je regarderais sûrement avec plus d'intérêt Rocco et ses frères, apprécié assez lors de sa sortie en France et jamais revu depuis… Et peut-être aussi Les damnés parce que j'avais été assez impressionné par la séquence de l'arrivée à l'aube des SS sur les lieux de l'orgie des SA et le zigouillage consécutif…

Mais bon. Visconti ne m'a jamais beaucoup plu. À cause de son homosexualité encombrante et obsessionnelle ? Sans doute pas… Je suis un lecteur assidu de Proust et de Montherlant, mais je n'aime pas beaucoup Gide.


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De DelaNuit, le 26 mai 2015 à 18:46
Note du film : 5/6

Je trouve Mort à Venise visuellement magnifique dans son atmosphère crépusculaire (sans parler de la musique) mais j'avoue que le personnage principal m'agace car trop timoré. J'ai toujours envie de le secouer ! J'avais ressenti la même chose devant Ludwig / Le crépuscule des dieux du même Visconti. J'aurais attendu des personnages rebelles à l'ordre moral qui soient plus assumés, plus flamboyants… Mais on était encore dans les années 70… et la chape de plomb de presque vingt siècles de morale judéo-chrétienne culpabilisante était encore bien lourde… et les velléités de rébellion bien timides. La décennie suivante allait apporter un peu plus d'énergie et de courage à ce type de personnages. Telle Catherine Deneuve dans Les prédateurs en 1983, vampire et païenne assumée jetant son dévolu sur Susan Sarandon tout en jouant du Delibes au piano dans son hôtel particulier garni de statues antiques, avant de l'emporter sur son lit à baldaquin.

Quitte à voir Dirk Bogarde dans des rôles de gays (pas vraiment gais d'ailleurs), mieux vaut revoir Victim (l'un des premiers films où un homo refuse de céder au chantage et met sa carrière en danger en assumant sa différence au grand jour) ou Le cavalier noir, où, cow boy épris d'un prêtre, il fait la part des choses entre l'homme désiré et son discours religieux, d'où le titre original : "The singer not the song" (mais à voir en VO car la VF y gomme toute allusion)… Il n'est pas mal non plus en prêtre défroqué trouvant sur son chemin la prostituée Soledad / Ava Gardner sur fond de guerre d'Espagne dans L'ange pourpre… Enfin, de là à trouver tout ça en dvd…

Sieur Impétueux, si les gays chichiteux viscontiens vous agacent, regardez plutôt Le guépard, qui n'aborde pas ce thème et montre Burt Lancaster en patriarche vieillissant d'une famille sicilienne à une période charnière entre deux mondes. A mon avis, vous y trouverez davantage votre compte.


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