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Kitsch authentique


De verdun, le 22 août 2023 à 12:16
Note du film : 5/6

Le professeur Oliver Lindenbrook, convaincu que l'explorateur Arne Saknussem, porté disparu, est parvenu au centre de la Terre, quitte Edimbourg avec ses camarades Alec McEwen, Carla Goetaborg et Hans Belker. Ensemble, ils entreprennent un extraordinaire périple dans les profondeurs de la Terre. Ils sont poursuivis par le Comte Saknussen, héritier de l'explorateur disparu qui souhaite bénéficier des retombées de la découverte de son ancêtre.


Voyage au centre de la terre m'avait enchanté lorsque j'étais gosse, lors de ses diffusions sur FR3 en décembre 1988 (dans le cadre de la dernière séance) et sur arte en décembre 1994.

Revoir des films qu'on a aimés durant l'enfance est susceptible est souvent source de déception mais tel n'est pas le cas avec le film de Henry Levin.

Le scénario de Voyage au centre de la terre réussit l'exploit de respecter l'esprit du roman de Jules Verne tout en s'écartant de la lettre.

Les scénaristes ont rajouté un personnage féminin et des rivaux, notamment un descendant de Arne Saknussem. Un animal, une cane nommée Gertrud fait son apparition mais elle est utilisée de façon moins puérile que l'otarie de 20000 lieues sous les mers. Les deux personnages principaux sont écossais et habitent Hambourg tandis que dans le roman ce sont des Allemands de Hambourg. Les péripéties ont été également modifiées.

Malgré ces changements, et diverses concessions à la mode de l'époque, à l'image de la séquence où le crooner pour minettes Pat Boone pousse la chansonnette, Voyage au centre de la terre est unes des rares adaptation hollywoodienne de Jules Verne à restituer l'âme des Voyages extraordinaires de Jules Verne. D'ailleurs, les quelques rides que le film a pris depuis sa sortie en 1960 ne lui ont pas porté préjudice, bien au contraire, puisqu'il émane un charme suranné digne des gravures des éditions Hetzel.

Certes on peut déplorer quelques longueurs à mi-parcours mais le centre de la terre n'est pas accessible en TGV. Certes les effets spéciaux sont moins poétiques que ceux que Ray Harryhausen confectionnait à la même époque mais les iguanes déguisées en dimétrodons jouent plutôt bien la comédie. Certes la mise en scène du souvent quelconque Henry Levin n'a pas la grâce de celle que Richard Fleischer avait signée pour 20000 lieues sous les mers.

Mais tout cela importe peu par rapport à la beauté des décors, à la prestation impériale de James Mason, à l'humour constant notamment dans les rapports piquants entre les personnages de Mason et de la rousse flamboyante Arlene Dahl, à la beauté des décors et de la photo, à l'excellente musique de Bernard Herrmann et surtout au souffle de l'aventure qui se fait ressentir au cours des deux heures de projection.


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De droudrou, le 24 décembre 2014 à 13:16
Note du film : 4/6

Ayant revu le monde perdu je ne pouvais pas ne pas revoir voyage au centre de la terredont beaucoup d'images s'étaient délitées de ma mémoire et avoue avoir trouvé le temps un peu longuet certains moments, ce qui me fait ramener ma note de 5 à 4 et regretter profondément l'absence de Jill St john


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