Deux crans en dessous du "Vent qui apporta la violence" avec Kinski-l'allumé, "Avec Django la mort est là" contient un plan sublime, un seul : la caméra s'élève au-dessus d'un homme, lentement écartelé par les chevaux des "méchants", dans le soleil couchant, sur un sable orangé baigné d'humidité…
A part ça, pas grand-chose : le transparent Harrison – à la fadeur proberbiale – imite péniblement Franco Nero, lui-même décalque talentueux de l'"Homme Sans Nom", Margheriti rattrape le coup avec le final dans une mine de souffre, et le tout baigne dans une ambiance fantastico-morbide de bon aloi.
Pas de quoi se relever la nuit, ceci dit…
Un western assez barjot à la plastique hallucinante. On sent qu'à l'époque la liberté d'action du réalisateur était totale, il n'y a aucune concessions si ce n'est le happy end plutôt qu'une fin atroce comme "le grand silence", mais bon pourquoi les spaghs devraient tous mal se terminer? Je kiffe.
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