Le jeune homme de 21 ans qui donne son titre au film de Depardon s'est immolé par le feu le 16 janvier 1969, place Venceslas à Prague, pour protester contre l'indifférence du peuple face à l'invasion de son pays par les forces du pacte de Varsovie.
Je lui ai écrit ce poème.
Jan Palach
Tu es mort deux fois Jan Palach
De ton rêve et de ta vie
Cœur apatride dans ton propre pays
Le gel qui pleure sur janvier
Devient brûlant sur ton corps incendié
La lumière qui déchire la place Venceslas
Ne vient pas du ciel
Mais de tes chairs hélas
…
Printemps de Prague
Les pavés de la colère blessent
Des monstres de tôle et d’acier
…
Jan Palach l’éther et l’essence
Consument tes vingt et un ans,
Et les années d’insouciance
Sont des ponts brisés dans ta mémoire
…
Printemps de Prague
La liberté qu’on assassine
Renaît toujours clandestine
…
Tu as vécu deux fois Jan Palach
L’espoir meurt en dernier
Ton rêve a duré plus longtemps que ta vie.
Pierre-Emmanuel
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