Les faucons de la nuit est un souvenir d'enfance. Un film-madeleine, découvert il y a bien longtemps sur La 5 de Berlusconi, et jamais revu depuis. Il n'est jamais facile de revoir un film qu'on a aimé enfant. Le risque d'être déçu est très élevé.
Le scénario est certes basique, pour ne pas dire simpliste. Stallone et son collègue traquent un terroriste dans le New York du début des années 1980. Mais l'ensemble est d'une efficacité redoutable et d'une concision (1h35) que l'on aimerait retrouver dans les films américains actuels. Le thème abordé est toujours d'actualité (hélas). La réalisation n'a rien de génial mais remplit parfaitement son contrat. Les scènes d'action sont parfaitement dirigées et n'ont pas pris de ride. On arrive à se captiver pour le film, alors même qu'on devine sa fin, grâce à un suspens bien dosé.
L'ensemble est parachevé par une distribution parfaite. Rutger Hauer est un méchant impressionnant de charisme. Stallone est très bien, très sobre. Et on retrouve les excellents Nigel Davenport, Billy Dee Williams, Joe Spinell et -trop brièvement- Lindsay Wagner dans des rôles secondaires.
Par conséquent, sans être un chef-d'oeuvre, Les faucons de la nuit est un thriller parfaitement réussi et l'un des vrais bons films de Stallone. Raison de plus pour le réévaluer enfin. 4,5/6.
Qu'est-ce qu'il était bien, Rutger Hauer à cette époque ! Méconnaissable au début du film (brun et barbu), il devient lui-même via la chirurgie esthétique, pour camper un des terroristes les plus terrifiants du polar U.S. Parce que cool, pas totalement antipathique et dénué de toute humanité. Face à lui, Stallone dans un mood "Serpico" fait aussi peu le poids que Harrison Ford dans "Blade runner" et se fait bouffer tout cru. Le film a vieilli, aujourd'hui nimporte quel épisode de "The shield" est mieux fichu, mais il vaut le coup d'oeil pour un scénario bien construit et surtout pour Hauer, dont on peut revoir "La chair et le sang" en DVD et bien sûr "Hitcher". Quel gâchis, cette carrière ! Après le nullissime "Mort ou vif" (où il jouait le petit-fils de… Josh Randall !) ça a été la chute libre et il n'a jamais pu se rétablir.
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, terroriste international, pose une bombe à Londres puis vient à Paris pour y subir une opération de chirurgie esthétique. Peu après, il s'envole pour New York où il a l'intention de mettre la ville à feu et à sang. Interpol décider de former en urgence une brigade anti-Wulfgar. Les policiers new-yorkais Deke DaSilva (
et Matthew Fox (
sont mutés dans cette brigade d'action anti-terroriste, à leur grand désarroi d'ailleurs. Mais leur sens du devoir va très vite reprendre le dessus.
est un souvenir d'enfance. Un film-madeleine, découvert il y a bien longtemps sur La 5 de Berlusconi, et jamais revu depuis. Il n'est jamais facile de revoir un film qu'on a aimé enfant. Le risque d'être déçu est très élevé.
sans Lake ni Palmer) lui donnent au contraire un charme certain.
plane sur 
et surtout à 
Une poursuite dans le métro évoque immanquablement ce dernier film. La peinture d'un New-York sale et insécure fait penser à 
Si l'on ajoute que quelques éléments proches de 
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on peut dire que 
dans des rôles secondaires.
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" et se fait bouffer tout cru. Le film a vieilli, aujourd'hui nimporte quel épisode de "
" est mieux fichu, mais il vaut le coup d'oeil pour un scénario bien construit et surtout pour Hauer, dont on peut revoir "
" en DVD et bien sûr "
". Quel gâchis, cette carrière ! Après le nullissime "
" (où il jouait le petit-fils de… Josh Randall !) ça a été la chute libre et il n'a jamais pu se rétablir.