“L'image virtuelle, c'est la machine qui voit, qui sent à votre place et vous liquide en tant qu'être actif au profit d'un être passif.” Paul Virilio. Le Monde de l'éducation – Juillet – Août 2001

Ne pas avoir honte d’assumer le cheminement de son existence en fonction de ses propres choix même si ceux-ci n’engendrent que récursivité, investissement et lassitude.

Loin d’une coquille vide, potiche journalière d’un concept ou l’on se contente d’exister, sans se poser de questions sur la présence d’un environnement beaucoup trop éthéré ou il est impossible de se constituer une véritable personnalité.

Victory, base secrète, voleuse de vie, laboratoire expérimental, prison dorée, supercherie illusoire d’un ensemble chimérique sous un soleil éclatant ou l’on étouffe jour après jour sans le savoir dans le luxe, le sexe, l’espace et la lumière.

La femme sous cloche privée de sa réalisation biologique dont les véritables motivations sont annihilées par la corvée, le cabotinage, le désœuvrement et le paraitre.

Indolence constante, paysage quotidien d’un environnement statique que l’on accepte comme authentique et sécurisant malgré ses invraisemblances.

Oisiveté, rutilance et domesticité permanente sous un dôme claquemuré ceinturé par une étuve circulaire infinie, désertique et silencieuse.

Tout est trop beau pour être vrai.

Comment le faire comprendre aux autres tant l’attrait de l’endroit est générateur de plaisir, d’accoutumance et de soumission.

La caverne de Platon sous un soleil de plomb, éloigné de tout et d'une réalité enfin retrouvée ou l'on n'est pas sûr de survivre.