Accueil
Voici les derniers messages de ce forum :

Le grand rire de l'Immortel !


De vincentp, le 29 mars 2014 à 22:48
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Peut-être pas l'un des tous, tous meilleurs films de Huston (qui seraient plutôt à mon sens Unforgiven, Moby Dick -de mon point de vue, Huston a réalisé ses meilleurs films au cours des années 1950) mais c'est tout de même un très grand film ! Huston joue la carte de la sobriété (de fond et de forme), voire de la sécheresse (des émotions et sentiments) pour aborder le sujet des relations entre les individus, la société, et l'argent (traité de façon parfaite), mais certaines séquences comme la lecture de la lettre contrebalancent ce point et ajoutent une dose de lyrisme au sujet.

La façon furtive d'imaginer une vie de famille pour chacun des personnages est superbe. Comme l'approche du village par Bogart (et sa plongée du visage dans l'eau de la mare). Parfaite alliance de la photographie, du scénario et de la photographie. Parfaite gestion du récit, et des facteurs temps et espace. Une musique moderne et percutante de Max Steiner. L'interprétation également, et les dialogues… Evidemment, un classique incontournable… Revoir ce film permet de mesurer le génie de Huston et donne l'envie de revoir son oeuvre dans son intégralité.


Répondre

De Impétueux, le 9 mars 2010 à 19:32
Note du film : 5/6

Dire que ce film est totalement dépourvu de personnage féminin n'est pas l'exacte réalité car Ann Sheridan apparaît succinctement dans le rôle d'une prostituée déambulant sur les trottoirs de la bourgade. D'ailleurs ceci ajoute la débauche à la mendicité, le strupre à l'oisivité et amplifie les tendances obscures du film soulignant le vice, les mauvais côtés de la société qui emplissent la pellicule de Huston.

Dire qu'une silhouette furtive qui passe dans la rue est un personnage me semble un peu abusif ; à ce moment là, dans le village chicano où le vieil Howard est in fine installé comme un démiurge/coq en pâte parce qu'il a guéri le fils du chef, les jeunes filles complaisantes qui l'éventent sont également des personnages !

Ce village apparaissant en fin de compte comme un Eden où la vertu des filles est… légère, le stupre (comme vous dites, Sophie75) et l'oisiveté me semblent alors, dans l'esprit d'Huston comme parés de toutes les vertus (si je puis dire !).


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0018 s. - 6 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter