J'ai vu quelques scènes de cette ignominie l'autre jour à la télévision. A vomir et un peu davantage ; tout, absolument tout est à faire peur dans ce cloaque : le propos, d'une démagogie dégueulasse, la façon de filmer, le fric bessonien qu'on voit dégouliner comme un vomi…

Eh oui… Besson. Qui continue son bonhomme de chemin, sous son extraordinairement bonne étoile. Le seul film décent que lui reconnaissent les cinéphiles est son premier Le dernier combat, et il est dû en partie à un autre : Pierre Jolivet. Le reste est pure infâmie. Mais ça marche et ça continue de marcher. Son seul échec ? Les Jeux Olympiques. Blague à part, un jour il faudrait que quelq'un se penche sur le cas de Luc Besson dont beaucoup ont cru qu'il ne serait qu'un feu de paille et qui sévit encore aujourd'hui, prenant de plus en plus de place dans l'audiovisuel français, sans que son manque quasi absolu de talent ne le gêne outre-mesure. Le plus étrange est que cela ne tient même pas à la personnalité de l'homme qui est plutôt renfermé et antipathique. Alors quoi ? C'est vraiment un cas à part, d'autant que la presse spécialisée qu'il maltraite et méprise depuis des années, continue de venir manger les miettes qu'il leur concède (voir le dernier "Première" sur son prochain film). Le phénomène vaudrait certainement un bon article de fond, car il cristallise un peu les problèmes du cinéma français.

On rêverait ma soeur et moi de rencontrer les Yamakasi, est-ce possible ?