Résultat: on passe un très bon moment pendant la vision du film, mais une fois le poste éteint, plus rien ne reste… (Dumbledore)

J'aurais plutôt cédé à l'envie d'éteindre mon poste avant la fin… Depuis le temps que j'entendais parler de cette saga des Crocodile Dundee, je m'y suis collé hier au soir et franchement la déception a été grande. Les personnages ne sont pas antipathiques mais par Ruahatu, Dieu de l'océan, quelle ringardise ! Paul Hogan, qui nous fait penser sans cesse à Nino Ferrer, qui avait adopté son loock à la même époque, en fait des tonnes pour un résultat très médiocre. La très belle Linda Kozlowski roucoule près de lui à qui mieux-mieux mais, à part un physique à faire tomber les sauriens les plus réticents, n'apporte rien d'interréssant à cette histoire aux gags téléphonés, éculés, vieillots. Au départ, on peut s'attendre à des aventures exotiques assez sympas. Un côté Tarzan et Jane assez cool nous fait sourire le premier quart-d'heure. Mais dès l'arrivée à New-york, c'est le voyage au bout de l'ennui. Peut-être qu'en ces années 80, le spectateur n'en demandait pas plus. Depuis nous avons eu Very bad trip, Le diner de cons ou La Cité de la peur et l'humour a pris une autre dimension. Crocodile dundee est à des années lumière de tout ça, dépassé, écrasé par tout ce qui s'est fait depuis dans la genre. Si j'avais vu la série à l'époque, peut-être aurais-je émis un autre avis. Mais aujourd'hui…

Franchement déçu, turlu tutu !

Naif c'est la vision du citadin dans son environement urbain de Crocodile Dundee et ce même citadin devient naif/ignorant aux yeux du chasseur dans son environement sauvage australien. On peut le voir comme un simple divertissement ou une simple étincelle qui initie une reflexion personnelle sur la condition humaine entre nature sauvage et civilisation. Cette comedie aventure (made in Australie) m'a fait penser un peu à les Dieux sont tombés sur la tête 1980

1ere partie en australie

la philosophie et les habilités d'un homme libre qui vit dans la nature et ses dangers. les impacts parfois négatifs de l'homme dit civilisé sur la nature avec la chasse aux kangouroux dont une scene est un must du burlesque.

2e partie a New York

Dundee nous donne une vision nouvelle sur la civilisation et les contraintes/dangers pour nos libertés individuelles. On percoit qq signes d'essouflement dans le scenario mais le final rattrape la chose en terminant en beauté. Belle musique. L'humour assez present et l'action +/- spectaculaire donne également du plaisir au spectateur.

Les 2 autres films n'ont rien apporté de nouveau je trouve sur ces themes. Dommage.

Crocodile Dundee II – vu en VF

De New-York, Dundee repart en Australie pour se proteger d'un gang de trafficant de drogues. Sans doute le plus éloigné de l'esprit du film original avec plus d'action. L'humour est toujours present avec par ex. un ami soi-disant caid car ca parait mieux.

Crocodile Dundee in Los Angeles – vu en VO

Apres le II, Paul Hogan, acteur australien, se marie avec sa partenaire Linda Kozlowski et s'installe aux USA en Californie.

15 ans apres le premier film qui fut un succes populaire (51 commentaires et 15000 votes sur Imdb) sort ce 3e volet qui se passe a Los Angeles comme le titre de la VO l'indique. L'action 'criminelle' du II ne commence ici qu'au 2/3 du film et c'est pas plus mal. Avant le film se cherche, Dundee donne des conseils à son fils de 9 ans et participe à un tournage de film hollywoodien dont il renverse la star musclée par reflexe d'auto-defense. On y voit un Mike Tyson en train de méditer et qui parle ensuite en zézayant à Dundee. Tyson qui de nos jours fait des exhibitions de boxe pour se faire un peu d'argent semble ici intimidé par une camera de moins de 20 kg. Pour un poids lourd de sa force ca peut surprendre.

J'arrete là vu que ces films et surtout le 1er volet ont déja été abondament commenté ailleurs sur le net.