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De EGO, le 8 octobre 2008 à 17:09

Belle analyse et tellement peu barbante… barbichante?

Oury a donné son meilleur avec " Rabbi". Il fait partir trois intrigues en même temps. Deux de ces trois se croisent, s'emplafonnent même, au premier carrefour, il faudra une bonne heure ( de film ) pour que la troisième les rejoigne et donne le bouquet que l'on connait. C'est très habile. Le prologue – générique, dans le quartier juif de New-York, est une réussite picturale.

De Funès, quant à lui, touche sans doute ici son sommet. Son personnage est une nouvelle fois haïssable au possible et tout compte fait, adorable ! Adorable parce que l'on sait que tout ça est du cinéma, que De Funès est un artiste et le personnage, un personnage ! Haïssable parce qu'il incarne tout ce qui nous fait grincer… de rage et d'envie.

De Funès, dans tous ses films, est un battant ! Un homme qui grimpe et réussit ! Là, sans doute, se fait l'aiguillage qui le sépare de Groucho Marx. Celui-ci n'est qu'un sempiternel raté satisfait de ces miettes et qui préfère ses rêves dorés à leur concrétisation ! De Funès est un patron, un chef d'empire, un roi qui a de la fortune mais ne l'a pas volée. Il tyrannise à tout va car il a la direction dans le sang et sait d'expérience qu'il faut un peu secouer son petit monde pour le voir se bouger les miches… Voici bien pourquoi il agace: il incarne la réussite légitime, fille de l'ambition honorée et de la sueur versée. Combien sommes – nous à rester sur nos starting-blocks tout grande gueule que nous sommes ?

De Funès n'était pas juste un roquet qui jappe et montre les dents, c'était un lion déguisé en roquet.


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De Frydman Charles, le 16 novembre 2007 à 09:43

Rabbi Jacob quitte les Yankees pour rejoindre sa famille française…Pendant ce temps,Salomon son neveu a un bon Job en France. C'est le chauffeur de Pivert. Pivert qui va se retrouver englué dans du chewing-gum vert « Le yankee ».Salomon,lui ,a perdu son Job, et ce n'est pas la lecture du « livre de Job » qui va le lui rendre…Un livre certes poétique bien qu'écrit en prose et non en vers…et dot les vers ne sont pas tous poétiques. Mais lorsque « la Piverte » devient le faux Rabbi Jacob et est démasqué par Salomon,il s'engage à redonner un Job à Salomon. Au final, le « bon Samaritain » déguisé en rabbin avec son bedeau se retrouvent sur une moto .Ils longent la rue de Rivoli et passent devant le magasin deux de la Samaritaine. En résumé des aventures amusantes pour faire passer un message de tolérance.Un melting-pot à la française dans une curieuse cuve de chewing-gum vert "le Yankee".Loin du billet vert…


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