Moufida Tlatli, monteuse de formation, s'était déjà faite remarquer avec Les Silences du Palais, sublime film centré sur la vie des femmes tunisiennes. Ici, elle aborde de nouveau le même thème. Sans atteindre le brio du premier film (notamment à cause d'une narration un peu confuse), on retrouve avec plaisir sa finesse et sa justesse. Son travail sur le non-dit, les silences et les regards est une vraie réussite et fait d'elle sans doute une des plus grandes réalisatrices arabes.

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