Son histoire et son film sont malheureusement un peu clichés. Le récit de cet enfant surdoué de violon qui tente, grâce à la dévotion de son père, de quitter son milieu pour devenir un virtuose, n'évite aucun écueil. On assiste à des scènes attendues et vues mille fois. Que ce soit le vieux professeur renfrogné et renfermé qui va s'ouvrir grâce à l'enfant à mesure que l'enfant lui-même progresse. Ou bien encore la confrontation entre une musique pure et une musique commerciale, etc.
Tout a été vu mille fois donc et Chen Kaige n'arrive pas à se sortir des passages obligés à ce genre d'histoire, tombant souvent dans le pathétique un peu facile. Le film souffre également d'une longueur trop importante. On finit par s'ennuyer et attendre que le film se termine.
Après l'affreux et indigeste, Feu de glace, on attend que Chen Kaige retrouve son talent que pourtant on lui connaît.
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qu'on a connu plus inspiré, notamment en traitant des sujets beaucoup plus spécifiques au monde asiatique comme 
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