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Ivanhoe : très bon souvenir du film !


De vincentp, le 17 septembre 2010 à 22:29
Note du film : 5/6

J'ai regardé ce film et me suis identifié au valeureux et courageux Ivanhoé (Robert Taylor). Et j'ai aussi procédé à une autre identification : des membres de mon entourage professionnel sous les traits des crapules (Bois-Guilbert, alias George Sanders et le prince Jean) prêts à tous les chantages et toutes les bassesses. A zigouiller vite fait épée à la main ! Thèmes intemporels, film éternel !


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De DelaNuit, le 17 mai 2007 à 17:49
Note du film : 5/6

Enfin, "Ivanhoe" vient de sortir en dvd zone 2, l'occasion de se replonger dans la filmographie de Richard Thorpe. Il s'agit du premier épisode d'une trilogie chevaleresque de la MGM dont les deux autres épisodes sont "Les chevaliers de la table ronde" et "Quentin Durward", tous menés tambour battant par un Robert Taylor au meilleur de sa forme, avec moustache et barbe en pointe finement taillées.

"Ivanhoe" n'est pas encore en Cinémascope et souffre donc moins du passage au petit écran. Il est tourné dans la campagne anglaise et la MGM fit édifier pour l'occasion un château médiéval qui servit à nouveau de décor pour Camelot dans "Les chevaliers de la table ronde". Les scènes de tournoi notamment sont restées célèbres, et à juste titre.

Le coeur du chevalier y balance entre la sage et patiente Rowena (Joan Fontaine), âme soeur de son enfance, et la passionnée Rebecca, à laquelle la toute jeune Élisabeth Taylor prête ses immenses yeux violets et sa taille de guêpe d'alors. L'actrice ne voulait pas faire ce film qu'elle qualifiait de "grand western médiéval" mais se ravisa dit-on lorsqu'on lui fit valoir que son rôle de Rebecca la juive constituerait un exemple d'ouverture d'esprit et d'appel à la tolérance notamment religieuse. Il s'agit sans doute d'un des films dans lesquels elle est le plus à son avantage, et le scénario lui permet effectivement d'exprimer les idées qui lui tenaient à coeur, notamment lors du procès précédent sa condamnation au bûcher.

On a grand plaisir à retrouver George Sanders, son flegme et son ironie dans le rôle du chevalier Boisguilbert.

L'histoire tire prétexte de l'emprisonnement du roi Richard Coeur de Lion à l'occasion des croisades, et des évènements qui présidèrent à son retour pour récupérer son trône alors aux mains de son frère Jean. "Les aventures de Robin des bois" s'inspirent des mêmes évènements, à la différence près que Sir Robin de Locksley a réellement existé alors qu'Ivanhoé est une invention du romancier Walter Scott.

A noter : comme à son habitude, le compositeur Miklos Rozsa a utilisé des thèmes musicaux d'époque comme mélodies de base de sa partition. Ainsi, la ballade chantée par Ivanhoé au début du film a été écrite par le véritable Richard Coeur de Lion, lequel ne négligeait pas, entre deux tournois, de taquiner la muse, et la très belle mélodie associée aux apparitions d'Élisabeth Taylor est inspirée d'une musique juive médiévale.


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