Voici une sorte de suite officieuse de French Connection: on retrouve Roy Scheider dans son rôle de flic luttant contre les trafiquants de drogue, on y voit une poursuite de voiture fabuleuse, le réalisme est là encore de mise et le même producteur que l'oeuvre de Friedkin est ici aussi réalisateur.
Pourtant, The seven-ups réussit à trouver son identité grâce à un scénario complexe, dénué de manichéisme. Des malfrats kidnappent d'autres malfrats afin de les rançonner. Et ce sont des flics qui ressemblent beaucoup à des malfrats qui vont arrêter tout ce beau monde:la brigade des "seven-ups", brigade qui s'appelle ainsi parce qu'elle a pour but des coffrer des bandits qui en ont au moins pour sept ans de prison. Vous me suivez ? Peu importe puisque le manichéisme est ici absent et c'est vraiment l'un des traits qui rend ce film passionnant.
On réduit parfois ce long-métrage à sa fabuleuse poursuite en voiture. Pourtant d'autres scènes marquent les esprits: celle où les flics ont une manière très brutale de réveiller un bandit ou d'obtenir des informations de la part d'un escroc comateux.
La musique est angoissante, la mise en scène est efficace. Il convient ici de saluer le charisme rare de Roy Scheider, qui malgrè quelques rôles et films immenses tels que Klute, All that jazz, Jaws, Le convoi de la peur, Un homme est mort et L'attentat aurait mérité une carrière encore plus brillante..
En tous cas Police puissance 7 est l'un de ces beaux polars us un peu oubliés comme Electra Gilde in blue,Les flics ne dorment pas la nuit ou Meurtre dans la 110° rue.
A quand un zone 2 pour ceux qui ne sont pas dézonnés ?
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