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Un diamant noir


De Frydman Charles, le 30 octobre 2010 à 06:17

On est loin de l'ambiance de "la belle équipe" , lorsque Jean Gabin voulait ouvrir une guinguette sur les bords de Marne avec ses copains. Dans ce film la banlieue est triste et il semble difficile d'y trouver le bonheur. la psychologie des personnages me semble particulièrement bien étudiée. Arletty , Clara dans ce film , se laisse embobiner pa Valentin et rêve de Nice eet de la Côte d'azur…Elle en rêvait déjà dans "L'air de Paris", cet autre film de Marcel Carné avec Jean-Gabin. François cherche le bonheur , mais difficile de le trouver avec son métier de sableur…Le hasard le fait tomber amoureux de Françoise et avoir une liaison avec Clara , les deux maîtresses de Valentin!!! Curieux personnage que ce Valentin,, provocateur avec ses cartes de la côte d'azur, qui veut faire croire être heureux. Menteur, il se laisse insulter apparemment sans réagir , comme s'il le méritait. Il est vrai que le personnage est peu sympathique, Clara le dit cruel avec les animaux. François en veut à la société, à Valentin…Gentil, en général,il voue néanmoins une haine féroce contre Valentin. Il accepterait bien une guerre pour sortir de a condition:à Françoise"Ce serait bien si tout le monde était mort, partout, et qu'il n'y ait plus que nous deux de vivants". D'habitude les amoureux rêvent de vivre sur une île déserte…


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De jipi, le 18 février 2007 à 11:09
Note du film : 5/6

Jean Gabin à cette époque n'est qu'un potentiel colérique au repos, un processus endormi réveillé par des rencontres négatives. Le destin se manifeste en activant une hérédité "Zolienne" destructrice et auto destructrice.

François mécanisé par une violence ancestrale respecte une équation mathématique rebelle voyageant dans le temps. Parallèlement une classification implacable le place en qualité d'ouvrier dans l'impossibilité de se maintenir socialement devant un beau parleur destabilisant une jeune fille instable.

François ne peut même pas compter sur un outil de travail décrémentant des années de vies. Tous ces inconvénients le conduisent à l'acte irréparable.

la recherche du bonheur et l'envie d'être heureux sans cesse contrariés par la vie…

Tout est là, Benja, comme vous le remarquez justement. Une exigence existentielle volontairement incomplète, les ingrédients amoureux laborieusement acquis vous glissent entre les doigts pour se positionner sur un ailleurs lumineux à court terme, cette expression semble être le couperet de François qu'il actionne lui-même par cette simpliste cueillette du lilas ne pouvant positionner sa relation sur un avenir sans paraitre.

 

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