4,5/6.
Dans les ténêbres (1948) est une oeuvre de maturation pour
Bergman.
La caméra virevolte avec aisance et fluidité autour des jeunes personnages, traduisant leurs élans de jeunesse. Les déplacements physiques en intérieur sont remarquablement filmés (plans, éclairage). Certaines séquences sont extrêmement réussies, intégrant en particulier la musique classique au sein de la dramaturgie, et produisant de l'émotion. Mais tout n'est pas parfait dans cette oeuvre, avec certains aspects de scénarios moyennement convaincants (le personnage du tenancier de l'auberge par exemple joue de façon théatrale). A voir car les aspects positifs l'emportent au final. Globalement les films de Bergman des années 1940 et 1950 me semblent plus intéressants que ceux réalisés par la suite, que je qualifierais pour la plupart de compassés et indigestes.