Heureux d'apprendre que la seconde saison arrive enfin. Espérons que la suite ne mettra pas aussi longtemps à venir. Le plaisir des séries vient de "l'addiction" qu'on se crée en les suivant. Attendre plus d'un an est démobilisant.
Quoique n'ayant rien à voir avec la série d'origine, "New York, section criminelle" est une excellente série et Vincent D'Onofrio y est génial.
Le concept est aussi simple qu'efficace : on suit une enquête (généralement un crime de sang) que mène trois policiers qui finissent par arrêter un suspect qu'ils remettent entre les mains de la justice. On suit alors le cabinet du procureur qui va se charger du procès. Ces deux entités – la loi d'un côté, et l'ordre de l'autre – se croisent de temps à autres, puisque généralement dans la partie « policière », les flics ont besoin d'aide et de conseils de la part du procureur et inversement les magistrats demandent généralement quelques suppléments d'enquêtes aux policiers pendant le procès.
Le ton de la série se veut très « documentaire ». Chaque scène est introduite par une localisation de l'action dans la ville et la mise en scène est très épurée. Les personnages sont réduits à leurs fonctions. Aucune évolution de leur psychologie, rien de feuilletonnant. On ne les voit d'ailleurs que dans leurs lieux de travail et dans des histoires purement de travail.
Cette mise en scène un peu plate (stock shot, plan large en début et fin de scène et le reste en champs contre-champs) donne un coup de vieux à cette série qui est pourtant une des plus longues. Elle continue en effet d'être tournée et diffusée après presque 15 ans.
SAISON 1Universal n'ayant pu nous prêter la saison dans son ensemble la critique ne portera que sur un seul des dvd édités
La loi du silence 1er et 2ème partie Un buraliste est passé à tabac. La police le soupçonne de s'être opposé au Milieu qui revend des cigarettes de contrebande. L'occasion est donnée à la police et à la justice d'arrêter un caïd de la mafia…
Le double épisode se justifie par le fait que le mafieux se sort d'un premier procès et que la police et la justice doit se remettre en action pour l'attraper pour un autre motif. La fin de l'épisode est comme souvent dans cette série étonnante, offrant un éclairage un peu triste sur le travail des deux équipes.
L'école du crime Une fusillade dans un appartement cause la mort d'un bébé. Le suspect est un mineur de 13 ans, dealer.
Comme souvent dans cette série, le cas criminel qui est à la base de l'épisode résonne dans une vision sociale des années 80/90, jouant sur la violence de l'époque en mutation. Ici, le mineur de 13 ans assassine involontairement un nourrisson et son frère en s'étant trompé d'adresse. Mauvais cocktail que la drogue et l'illettrisme.
Le suspect Une petite frappe est assassinée lors d'une fête populaire. Le suspect semble être un prêtre aux visions radicales.
La force de l'épisode repose sur le personnage du prêtre qui reflète parfaitement la perdition de la société dans laquelle il évolue. Face à la violence quotidienne de la ville il durcit ses positions, durcit sa vision quitte à perdre Dieu de vue.
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