Une brillante évocation de la vie à New York en 1928, à la veille de la crise économique, au sein d'un ménage de milieu social intermédiaire. C'est un film muet de King Vidor, extrêmement bien conté et mis en images. Une très grande variété de plans, parfaitement imbriqués les uns dans les autres, au service d'une histoire édifiante, mais non ennuyeuse. La foule tutoie la perfection, surtout dans sa première partie -les quelques instants aux bords des chutes Niagara sont tout simplement sublimes-, et est par moments visuellement très impressionnant. Les héros du récit semblent attirer à eux la lumière des cieux. Le cinéma muet montre ici l'étendue de ses possibilités, pouvant être considéré comme un art à part entière, quand il s'appuie -notamment- sur une photographie exemplaire. La version sonorisée de 1992 que je viens de regarder est par ailleurs très réussie.
Page générée en 0.0041 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter