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Critique


De dago 7, le 29 août 2004 à 18:21

la critique est facile mais l'art est difficile.

Premierement, la comparaison avec d'autres films est enfantine car il y a 1 film sur 10 000 avec des idees revolutionnaires et des postulats nouveaux .

Deuxiemement, c'est un 1er film donc je m'attendais à une critique plus constructive.

Enfin, j'ai vu le film et je vais vous donner mes plus et mes moins.

PLUS : la musique de diluca est superbe. Pour moi elle peut faire partie des musiques de films references en matiere d'atmosphere comme celle de Amytiville ou l'Exorciste .

le filmage de Mr laugier est une vrai signature avec des techniques tres soignees et des plans magnifiques.

la composition des actrices dans ce genre de cinema qui m'a bluffé car je pensais vraiment que ces comediennes ne pouvaient pas être credibles.

enfin , de voir un cinema nouveau où ce film mystere ne donne pas de clés pour comprendre mais comme un livre , on se fait ses propres images et bien dans cde film on se fait ses explications .

MOINS : On a annonce le film comme un film d'horreur ou de suspense ou de terreur .Effectivement on peut être deçu car c'est un fim de mystere et d'ambiance comme dans le genre "les disparues de st agil".

c'est un film ou il y a des passages traites comme si c'etait des cles pour comprendre et savoir si il y a des fantomes ou pas, en faite ces elements n'en sont pas et nous embrouille .

enfin , quand on voit un film on veut une fin simple ou on comprend tout et là c'est le flou totale car c'est a nous d'interpreter la fin par rapport aux sentiments et aux reflexions qu"on se fait pendant le film.

En conclusion, pour un 1er film on peut voir un realisateur tres talentueux quand au scenariste (lui même) une lisibilite est obligatoire pour le grand public que nous sommes .


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De Dumbledore, le 6 juillet 2004 à 20:10
Note du film : 2/6

Et voilà, ça recommence. Une nouvelle fois un film français veut faire du cinéma de genre (fantastique-horreur). Tant mieux pourrait-on dire. Seulement à voir le résultat, on ne peut qu'enrager à découvrir que de nouveau on tombe dans le même panneau : le cinéma français a tort de croire que les spectateurs n'ont pas vu les films qu'ils citent, voire qu'ils copient !

Oui, je sais, le principe même du film de genre est de respecter des codes, reprendre à droite et à gauche des idées, etc, etc. Oui, pas de problème, allez-y, mais je vous en prie faites en quelque chose de neuf. Rajoutez un quelque chose en plus !

Dans le genre, Saint-Ange relève plus de la citation et de la référence que de l'originalité. Alors, amusons nous au moins à faire la liste de ce qui fut mal digéré : Shining pour le côté manoir confié – pendant les vacances – à une touriste paumée. On a aussi Ring dans le côté déambulation de jeune femme à moitié morte en longue robe, cheveux défaits et bras ballants. On a bien évidemment le duo gagnant The Sixth Sense et The Others pour la résolution comme quoi "tout est dans la tête de l'héroïne". Ah oui, j'allais oublier Rosemary's Baby pour le délire fantastique de la femme enceinte.

On comprendra : rien de passionnant dans ce film. Le réalisateur en serait le responsable ? On aurait effectivement tort de se précipiter à cette conclusion. Voyons plutôt. Pascal Laugier a été "découvert" par Christophe Gans grâce à son court-métrage Tête de citrouille. Du coup, Gans lui confie le making of de son film Le pacte des loups avant de produire via eskwad ce film de genre. Qui est Eskwad maintenant ? Un département de production de films hérité de Canal+écriture, une bande d'anciens de Starfix. Ce qu'ils veulent produire et prôner ? Des films de série B dignes de Corman. Comme 1+1=2, Gans + Eskwad = Films de série B sans intérêt, ni scénaristiquement, ni affectivement. Il suffit pour cela de voir les autres productions de Eskwad pour s'en convaincre. Le seul intérêt, peut-être, sera dans la virtuosité forcément creuse (car le sujet est lui-même par définition, ou du moins par influence, creux).

C'est le cas ici. La mise en scène tente de transcender l'absence de scénario en en faisant des tonnes. Ça sauve les meubles en jetant de la poudre aux yeux. Maigre consolation pour nous spectateurs mais sans doute qu'à l'instar d'un Florent Emilio Siri avec son formaliste Nid de Guêpes, Pascal Laugier a réussi une sorte de "book" qui séduira les studios hollywoodiens sur le mode de "regardez ce que je sais faire". C'est le plus grand mal qu'on lui souhaite, en espérant qu'il sera/pourra être plus regardant sur le scénario de son prochain film.

Pourtant dans ce film, quelques idées étaient tout de même forts intéressantes mais inabouties donc : d'abord le personnage joué par Virginie Ledoyen qui débarque dans l'histoire, enceinte d'un viol.

Personnage riche, "chargé" pourrait-on dire, très bien jouée par ailleurs par une Virginie Ledoyen fort bien filmé, avec même une admiration certaine. La relation ambivalente avec son foetus aurait pu donner de belles choses, autre chose en tout cas que cette histoire trop encombrée de clichés. Le vis-à-vis avec Lou Doillon, véritablement effrayante dans le début du film, est également bâclé et inexploité.

Non, décidemment, on n'est pas forcément prêt à donner une seconde chance au film. On préfère la donner au réalisateur. Wait and See.


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