Oklahoma crude (L'or noir de l'Oklahoma en v.f.) était effectivement pas mal, avec un face à face grandiose entre Scott et Jack Palance, deux comédiens peu réputés pour leur sobriété bressonienne.
Au sujet de Scott, il paraît que Les flics ne dorment pas la nuit, un de ses meilleurs rôles, va bientôt être édité en zone 1.
Je trouve cette note de 2 vraiment trop douce. Comment ais-je pu me laisser avoir ? Probablement à cause de George C. Scott, que j'ai à la bonne. Et comme y'a pas moyen de mettre la main sur Oklahoma Crude (tiens, un bon Kramer non référencé), je me suis rabattu sur ça. Mais je ne me souvenais pas que c'était aussi soporifique ! D'un ennui, mais d'un ennui… ! Monsieur Blatty sait créer des ambiances en littérature, mais au cinéma, c'est zéro. L'aile des fous dangereux d'un asile psychiatrique est pourtant censée être un lieu anxiogène par excellence ! Juste à écrire la phrase j'en ai les dents qui claquent. Eh bien non, pas le moins du monde. C'est moche comme tout et en plus, sans queue ni tête. Qui plus est, la série de meurtres épouvantables n'existe que dans les dialogues : il y aurait pas eu moyen de nous en montrer un bout, histoire qu'il se passe quelque chose dans le film ?
Certes The Heretic était un échec, mais au moins, c'était un échec flamboyant, un crash spectaculaire à la Zardoz, qui me faisait secouer la tête avec un demi-sourire incrédule. En un sens, c'était plus intéressant que ce film vide où je n'ai trouvé d'intérêt qu'à retrouver quelques têtes connues dans les seconds rôles (Viveca Lindfors, Zohra Lampert…). Et que vient faire là Nicol Williamson ? Je n'ai pas compris à quoi diable pouvait bien servir ce personnage.
En plus, comme si ça ne suffisait pas, il y a le danger que le Diable finisse par s'énerver à force qu'on présente si piteusement ses pompes et ses oeuvres…
Page générée en 0.0036 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter