Bref, le sujet est tout à la fois casse-gueule et passionnant. Le téléfilm de Yves Simoneau démarre avec plein de promesses notamment avec l'arrestation de Goering reconnu par l'armée américaine comme un simple militaire et traité comme tel. Comme un confrère. Seulement, très vite, on rentre dans un film convenu, consensuel, abordant aucun sujet complexe. Le concept du procès est mis de côté au profit du procès en lui-même, basique, mélodramatique et dénonciateur d'horreurs que tout le monde connaît. Il ne rate aucune émotion facile.
La mise en scène est elle-même convenue avec quasiment que des champs contre champs basiques. Elle souffre d'un budget limité et les scènes de reconstitution d'une Allemagne détruite sentent les découvertes à plein nez.
Seule une scène rompt avec ce film bavard. Celle de la projection des images réelles des camps en plein procès est une de ces belles scènes, même si elle trop vite enrayée par une musique pathétique et une fin de scène trop pousse à l'émotion.
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