Je mets la note maxi, car dans l'ensemble, cette histoire originale était une trouvaille. Après, Impétueux, je vous rejoins pour dire que souvent, quand on exploite le filon trop longtemps, les épisodes se délaient dans la facilité, et à la fin s'épuisent.
Que ce soit les Don Camillo, la série des Gendarmes… les deux premiers suffisaient amplement, ceux de la 7e Cie -un seul suffisait- des Angélique, et plus près de nous Les visiteurs, camping, qui même si ce n'est pas ma tasse de thé, ont eu leur public parce que le premier volet était original !
Idem pour les Disney qui sont exploités alors que l'original suffisait amplement aussi …
Mais bon, les Don Camillo étaient tout de même des films drôles, sympa à voir et c'était ma jeunesse…
Amicalement Donatienne
Dans ce segment, l'un et l'autre sont exilés de la plaine du Pô vers la Capitale romaine (joli panoramique de Carmine Gallone lors du générique, sur le Tibre, le pont Saint Ange, Saint Pierre, le Vatican, le Trastevere, soit dit en passant). L'un est Sénateur communiste et dort au Palazzo Madama ; l'autre reçoit des rombières nord-américaines dans d'immenses bureaux (notons que Don Camillo paraît n'être pas évêque : il est simplement Monsignore, c'est-à-dire ce qu'on appelle aujourd'hui Chapelain de Sa Sainteté et qu'on nommait naguère Camérier secret, hauts fonctionnaire de la Papauté). Mais l'un et l'autre, à Rome, ressentent l'appel de Brescello.
Et dès que leurs hiérarchies les expédient dans leur gros bourg d'Émilie, les bisbilles reprennent avec vigueur. Suite un peu décousue d'histoires artificiellement liées par la présence simultanée des deux antagonistes, celle de la chapelle menacée par les Rouges, sketch du mariage – religieux ou seulement civil – entre le fils de Peppone, Walter (Karl Zoff) et la jolie Rosetta (Valeria Ciangottini), sketch de la soutane dérobée alors que Don Camillo, écrasé par la chaleur, se baigne dans le fleuve, sketch du gain de Peppone au Totocalcio, sketch de la peinture au minium du fondement de la militante exemplaire Gisella (Gina Rovere), battue comme plâtre par son mari, sketch de la disparition du battant de la cloche laïque destinée à sonner le glas lors de l'enterrement d'un jeune communiste…Tout cela est un peu hétéroclite mais survit assez bien grâce au talent de Gino Cervi et de Fernandel. Cet épisode-là souffre un peu de la comparaison avec le volet suivant Don Camillo en Russie, plus structuré. Mais quel bonheur de s'y retrouver !
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