Je vote pour ce film modeste mais intelligent car ma vieille VHS toute tremblotante a un sérieux besoin d'être rafraîchie !
La VHS ou la mémoire ? Ouch ! Vous avez du cogner des clous sur l'orguette… Mais que ferait-il sans nous, cet Arca ?
Ps: 15h15, c'est réparé…
Il est beaucoup question de mafia ces temps-ci dans mon beau pays et au folklore quelque peu fantaisiste et trompeur créé par Hollywood, je cherche des alternatives plus crédibles pour incarner la mafia et ses mafiosi. Évidemment le premier qui me vient à l'esprit est Lucky Luciano, parce que Gian Maria Volontè incarne, dans ce film tourné entre deux Parrains, un capomafia sans aucune vie familiale (il ne couche qu'avec des prostituées), toujours vêtu d'habits couleur de muraille où rien ne brille, qui ne laisse quasiment rien filtrer de sa vraie personnalité et qui jamais ne cognerait ou ne tirerait lui-même sur qui que ce soit. Bref, le contraire du truculent caractériel en habit à rayures.
Mais si on pense à une mafia plus rustique – parce que sévissant dans le milieu des Italiens immigrés, en l'occurrence en France – une mafia plus quotidienne, un capo plus "ordinaire" comparé à un Luciano qui était au sommet de l'organisation, eh bien Nino Manfredi dans Mima en est tout un. Voilà qui contraste certes avec un Robert De Niro ou un Al Pacino, comme visage de la Mafia. Et pourtant…
La force du film, c'est que le brave monsieur nous est montré par les yeux de sa petite-fille qui l'adore (Virginie Ledoyen) et réciproquement, à tel point qu'il est presque douloureux au spectateur de l'apprendre : mais non voyons, un monsieur si humain, tellement merveilleux avec sa petite-fille, ne peut pas être un… allons donc… il a tellement l'air de l'homme le plus ordinaire, un grand-père comme il y en a tant, un monsieur qui tout simplement vient en aide à ses amis et à leurs amis, porte secours à ces immigrés qui ont souvent la vie dure, et pour cette raison il est aimé et respecté de tous…
Je vote pour ce film modeste mais intelligent car ma vieille VHS toute tremblotante a un sérieux besoin d'être rafraîchie !
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parce que 
incarne, dans ce film tourné entre deux Parrains, un capomafia sans aucune vie familiale (il ne couche qu'avec des prostituées), toujours vêtu d'habits couleur de muraille où rien ne brille, qui ne laisse quasiment rien filtrer de sa vraie personnalité et qui jamais ne cognerait ou ne tirerait lui-même sur qui que ce soit. Bref, le contraire du truculent caractériel en habit à rayures. 
dans 
en est tout un. Voilà qui contraste certes avec un 
ou un 
comme visage de la Mafia. Et pourtant… 
et réciproquement, à tel point qu'il est presque douloureux au spectateur de l'apprendre : mais non voyons, un monsieur si humain, tellement merveilleux avec sa petite-fille, ne peut pas être un… allons donc… il a tellement l'air de l'homme le plus ordinaire, un grand-père comme il y en a tant, un monsieur qui tout simplement vient en aide à ses amis et à leurs amis, porte secours à ces immigrés qui ont souvent la vie dure, et pour cette raison il est aimé et respecté de tous…