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Telefon


De fretyl, le 30 juin 2017 à 01:13

J'avais commencé ce soir à lire Le code de Walter Wager, livre duquel est tiré ce film. En le lisant bien qu'il soit insupportable je me disais pourquoi n'en a t'on jamais tiré un film ? Ce n'est pas un livre mais un scenario que je tenais dans mes mains. Et en fouillant sur internet je découvre que le film a été fait ! Je crois que je vais claquer le livre Telephon et me précipiter sur Un espion de trop.


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De Arca1943, le 26 avril 2013 à 18:41
Note du film : 4/6

Revu par le plus grand des hasards, coincé en chalet avec des amis par une pluie battante .

Ce n'est sûrement pas le meilleur Don Siegel, mais c'est déjà infiniment mieux que les lamentables Michael Winner ou J. Lee Thompson. Plus monolithique encore que d'habitude – forcément, il joue un super-agent soviétique ! – Bronson est tout à fait à sa place dans ce suspense qui traite son invraisemblable matière avec un panache imperturbable. Taciturne comme il convient, il a tout de même droit à quelques one-liners. À son chef au KGB : «Ce n'est pas plutôt un boulot pour la CIA ? Ça leur donnerait l'occasion de faire quelque chose de constructif, pour une fois. » À ses côtés, Lee Remick est suave en agente socialiste all american à triple fond.

Telefon est une heureuse surprise dans la filmo de plus en plus piteuse de Bronson (qui n'échappera plus à son emploi routinier de vengeur que le temps d'un excellent téléfilm en 1986 aux côtés d'Ellen Burstyn sur un leader syndical assassiné, que des idiots ont intitulé Act of Vengeance). C'est une tranche de gâteau d'époque, à ne prendre au sérieux sous aucun prétexte mais qui distille tension et suspense tout en restant plein d'humour. A cet égard le finale est d'ailleurs excellent et boucle bien la boucle.

J'en connais des ceusses qui viendront nous dire que l'ordinateur de la CIA est antédiluvien, que cette histoire d'agents dormants que l'on réveille avec un poème lu par téléphone est à dormir debout, et patati, et patata. Je leur dis : on s'en fout, on veut juste voir Charley torde le cou à Donald Pleasence, depuis le temps que ça le démangeait !


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