La mise en scène de Dwan est particulièrement brillante, jouant en particulier sur les échanges de regards amicaux ou non entre les différents protagonistes. La caméra suit ainsi attentivement le cheminement des pensées muettes de Rhonda Fleming. Mais il y a aussi la photographie de John Alton (plans, éclairage), et un scénario d'une grande finesse, opérant des ruptures de ton, distillant habilement de l'émotion… Le soin apporté aux décors extérieurs et intérieurs, aux costumes aussi.
Le grand talent -évident- des contributeurs fait que la magie du cinéma opère. Ces personnages prennent vie et le spectateur (au moins, moi-même !) se projète dans ce récit et vibre à l'unisson de leur cheminement psychologique. Vraiment remarquable. Une véritable leçon de cinéma de la part de Allan Dwan, qui réussit un tour de force artistique, en dépit d'un budget visiblement réduit.
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