Si je me souviens bien, et en essayant de ne pas trop dévoiler de toutes ces "chutes", le personnage de Siesta était déjà mort, et était devenu une âme errante. Ce n'est pas tout à fait le cas des héros de Jacob's ladder et Stay…
À son échelle, c'est une réussite. Le côté très tape-à-l'oeil finit par se justifier dans le scénario. Mais plus qu'à Jacob's Ladder, ce Stay m'a rappelé un film peu connu mais envoûtant des années 80 (et qui faisait très "années 80"), Siesta. À cause de la chute, bien sûr…
On met un certain temps à entrer dans l'univers de Stay, quelque peu agacé par le stylisme extrême des images, le sentiment de confusion (qui se justifie après coup, heureusement), et une certaine lenteur. Une fois qu'on a passé un cap, il est clair que le film est intelligent, malin plutôt, bourré d'idées et de séquences magistrales (la visite à la mère, jouée par Kate Burton). On est en plein dans la lignée de L'échelle de Jacob ou du Sixième sens, mais la sophistication de la mise en scène finit par lui donner une vraie identité, proche souvent de l'imagerie des cauchemars. Ewan McGregor est bien, mais toujours aussi transparent, Bob Hoskins passe en touriste dans un rôle à peu près incompréhensible (et inutile). Le fan de Naomi Watts risque d'être déçu, car elle n'a qu'un rôle assez effacé, mais Stay vaut le coup d'oeil, même si dans son thème il est moins original qu'il ne paraît.
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