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Critique


De dumbledore, le 31 janvier 2007 à 00:00
Note du film : 3/6

Fort du succès de son précédent long métrage, Neverland, le Marc Forster s'attaque à un sujet qui a déjà fournis de nombreux kilomètres de film à hollywood : la Near Death Experience.
L'histoire est celle de Sam Foster, un psychiatre qui doit s'occuper d'un jeune homme Henry Letham qui annonce qu'il va bientôt se suicider. Ce dernier souffre trop de la mort accidentelle de ses parents qu'il a tué dans un accident de voiture. Sam tente de raisonner le jeune homme d'autant qu'il vit avec une jeune femme qui elle-même a tenté de se suicider. Seulement, chose plus étrange encore, Sam se rend compte peu à peu que sa perception de la réalité est en train de changer… sans doute en lien avec Sam Foster.
Dans cette histoire un peu nébuleuse qui va et vient entre le fantastique et le symbolique, Marc Forster se trouve bien vite prisonnier de sa propre histoire et plus particulièrement de sa chute. Car le film repose entièrement sur une chute qui est censée éclairer en après coup tout le film.
Le procédé qui est la marque de fabrique de M. Night Shyamalan n'est pas ici très satisfaisant car la réussite de Shyamalan consiste à proposer avec sa chute une toute explication de toutes nos certitudes qui se sont établies durant le film. Dans le film de Forster, cette fin-retournement-surprise n'offre pas une autre réalité des choses, mais simplement éclaire enfin et tardivement tout ce film qui devient de plus en plus incompréhensible, nébuleux et forcément… ennuyeux.
La mise en scène de Marc Forster n'aide pas vraiment. Elle s'appuie d'abord sur des décors absolument atroces, d'un rare mauvais goût et face auxquels la lumière ne peut pas faire grand chose (malgré quelques bons passages). Mais surtout, les choix esthétiques du réalisateur, notamment dans les transitions en morphing, sont d'une rare lourdeur. On a plus l'impression au final de voir un film de pub qu'un film de cinéaste. Chose fort étonnante du réalisateur qui avait signé jusque là des films basés sur les comédiens et non sur l'esthétisme!


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De Freddie D., le 5 avril 2006 à 08:52

Si je me souviens bien, et en essayant de ne pas trop dévoiler de toutes ces "chutes", le personnage de Siesta était déjà mort, et était devenu une âme errante. Ce n'est pas tout à fait le cas des héros de Jacob's ladder et Stay


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De Arca1943, le 5 avril 2006 à 04:07
Note du film : 4/6

À son échelle, c'est une réussite. Le côté très tape-à-l'oeil finit par se justifier dans le scénario. Mais plus qu'à Jacob's Ladder, ce Stay m'a rappelé un film peu connu mais envoûtant des années 80 (et qui faisait très "années 80"), Siesta. À cause de la chute, bien sûr…


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De PM Jarriq, le 24 mars 2006 à 18:30
Note du film : 4/6

On met un certain temps à entrer dans l'univers de Stay, quelque peu agacé par le stylisme extrême des images, le sentiment de confusion (qui se justifie après coup, heureusement), et une certaine lenteur. Une fois qu'on a passé un cap, il est clair que le film est intelligent, malin plutôt, bourré d'idées et de séquences magistrales (la visite à la mère, jouée par Kate Burton). On est en plein dans la lignée de L'échelle de Jacob ou du Sixième sens, mais la sophistication de la mise en scène finit par lui donner une vraie identité, proche souvent de l'imagerie des cauchemars. Ewan McGregor est bien, mais toujours aussi transparent, Bob Hoskins passe en touriste dans un rôle à peu près incompréhensible (et inutile). Le fan de Naomi Watts risque d'être déçu, car elle n'a qu'un rôle assez effacé, mais Stay vaut le coup d'oeil, même si dans son thème il est moins original qu'il ne paraît.


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