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Critique


De P.M.Jarriq, le 21 février 2004 à 10:30
Note du film : 3/6

Il est vrai que le film dont parle le réalisateur dans son interview, donne envie… Hélas, on en est loin ! A force de pomper partout (volontairement ou pas, d'ailleurs), "Darkness" n'est plus qu'un best-of incohérent. Le pire est le dialogue, d'une pauvreté incroyable. Côté production, notons que la famille U.S. est campée par un Anglais et une Suédoise et que le papy espagnol est joué par un Italien. Vous avez dit europudding ?


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De dumbledore, le 15 février 2004 à 20:10
Note du film : 3/6

Il y a un peu de tous les films qui le précèdent dans Darkness. Il y a du Ring dans les effet saccadés de la mobilité des enfants-fantômes, du Shining dans la désagrégation de la cellule familiale avec un père qui devient fou, ou bien le personnage de l'enfant tout droit sorti de Sixième sens qui subit la violence des fantômes, ou bien encore tous les ressorts classiques du film de maison hantée : objets qui bougent et autres effets.

Nous sommes entièrement dans un film de genre qui se doit de jouer avec les codes établis et qui se nourrit des références. Toutefois, il faut reconnaître une bonne maîtrise des scènes horrifiques et surtout de la narration, même si quelques effets de surimpression ne sont pas forcément ni bien fait, ni très efficace.

Tout aurait été classique, vu et revu et sans vrai intérêt s'il n'y avait pas les personnages. Durant tout le film, on sent que « ça va exploser », mais on ne sait pas d'où. De la maison en elle-même ? Des fantômes ? Ou bien des parents ? Mais lequel ? Le père fou ou la mère étrangement incapable d'entendre les signaux d'alerte de sa grande fille sur l'état de son petit frère.

Le choix de Lena Olin pour jouer la mère est particulièrement judicieux. Ceux qui l'ont vu dans la serie Alias incarner la mère de l'héroïne peuvent se rappeler de l'ambiguité qu'elle a su donner au personnage : aimante ou manipulatrice ? Ici, elle joue sur le même registre. Impossible de savoir si elle est une femme prête à défendre son mari dans la maladie qui le touche, et cela envers et contre tous. Ou bien une femme maléfique qui pousse son mari dans la folie pour une finalité obscure…

Face à elle malheureusement, le personnage de son mari ne réussit pas à trouver sa place autrement que dans la caricature du type qui devient fou. Peu de choses à défendre dans ce personnage. On a un peu la même déception avec le personnage de la grande fille, Anna Paquin qui n'est qu'effleurée. Elle est fortement liée à l'élément liquide (la piscine notamment) mais cela ne débouche sur rien dans l'histoire. Elle parle sans cesse (au début du moins) de partir, de retourner aux Etats-Unis (l'action se passe – production oblige – en Espagne), mais cette motivation est vite oubliée.

A entendre le réalisateur, il souhaitait jouer sur l'obscurité comme élément de peur. C'est effectivement le cas dans la belle scène finale de l'éclipse. Toutefois cet élément n'est pas vraiment exploité, il est en tout cas bien moins inquiétant que les classiques fantômes qui peuplent le film et qui lui volent la vedette. Sur un thème similaire, on préférera Nuits de terreur qui au moins traitait pleinement de son sujet.


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