Au milieu des années 70, André Stander est le plus jeune capitaine de la brigades des homicides de Johannesburg. C'est un enquêteur efficace et apprécié. Mais comme tout policier sud-africain, Stander doit aussi participer à la répression des émeutes contre l'apartheid – la loi de ségrégation raciale que son pays applique avec une férocité sans faille. Au cours d'une échauffourée, il abat un jeune homme noir désarmé. Rongé par le remords, il se replie sur lui-même, au grand désarroi de sa femme Bekkie, et demande à être relevé du service anti-émeutes, ce qu'il obtient non sans mal. De plus en plus perplexe face au système raciste qu'il est censé défendre, Stander fait valoir qu'au cours d'une émeute, un blanc pourrait cambrioler une banque sans même être inquiété… et joint le geste à la parole. Le coup réussit. Il récidive. Sous divers déguisements, voilà que Stander, toujours policier, écume les banques et s'amuse à mener l'enquête sur ses propres vols. Mais il prend des risques de plus en plus grands et ses collègues finissent par le percer à jour. Condamné à une lourde peine de prison, il réussit bientôt à s'évader en compagnie de trois détenus, David O'Hara, avec il multiplie les hold-ups. Bientôt nimbée d'une aura de légende, la bande de Stander se livre à des coups de plus en plus audacieux d'un bout à l'autre du pays, couvrant de ridicule les forces de l'ordre. Après avoir mené à bien un ultime cambriolage à haut risque, André Stander réussit à quitter l'Afrique du Sud sans que jamais cet État policier n'ait pu remettre la main sur lui. (Arca1943)
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