Forum - Intrigues en Orient - Oeuvre de propagande réalisée par Raoul Walsh...
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Forum : Intrigues en Orient

Sujet : Oeuvre de propagande réalisée par Raoul Walsh...


De vincentp, le 19 mars 2015 à 23:08
Note du film : 4/6

… et le studio Warner en 1943. Le scénario est en demi-teinte, l'histoire déroulée en 76 minutes, à toute vitesse, peine à convaincre. Mais la mise en scène de Walsh est de grande qualité. Il manque peut-être un acteur du calibre de Errol Flynn pour que Intrigues en Orient soit de la même qualité que Sabotage à Berlin (1942), ou Saboteur sans gloire (1944) par exemple. L'œuvre de Walsh (plus de 100 films) est en soi un continent immense à explorer. Il suffit de consulter sa filmographie du début des années 1940 pour en mesurer la portée : quatre chefs d'œuvre, Gentleman Jim (1942), The strawberry blonde (1941), La charge fantastique (1941), Aventures en Birmanie (1945),…


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De verdun, le 23 septembre 2023 à 23:38
Note du film : 4/6

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Joe Barton (George Raft), espion pour le compte des Etats-Unis, a pour mission d'empêcher que la Turquie, jusque-là restée neutre, ne déclare la guerre à l’URSS.

Sorti en 1943, Intrigues en Orient apparaît comme un thriller propagandiste sans grande ambition puisque, pour Warner Bros., l'objectif est de surfer sur le triomphe que le Casablanca de Michael Curtiz a remporté quelques mois auparavant. Et de fait, le scénario, qui se contente de développer une histoire d'espionnage superficielle et rocambolesque, est peu convaincant malgré l'apport de contributeurs aussi talentueux que W.R. Burnett et Erich Ambler. Par ailleurs, dans le rôle principal, George Raft n'arrive pas à la cheville du grand Humphrey Bogart.

Malgré ces tares indéniables, Intrigues en Orient se laisse voir grâce à la maîtrise acquise au début des années 1940 par son réalisateur et par le studio qui l'emploie. Les 77 minutes filent à toute allure grâce à la mise en scène constamment dynamique de Raoul Walsh et au montage exemplaire de Jack Killifer. C'est un film représentatif de l'aptitude du cinéma hollywoodien de l'âge d'or à fabriquer des bons films à partir de pas grand chose.

La présence de Sydney Greenstreet en méchant nazi et Peter Lorre en espion soviétique, qui se plaisent tous les deux à malmener notre héros américain, achève de faire de Intrigues en Orient un divertissement des plus agréables.


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