Et bien moi j'ai un souvenir mémorable de ce film, il m'a fait beaucoup rire dans ma jeunesse et j'aimerai pouvoir le montrer à ma fille qui aime ce genre de film. Merci de nous le rééditer en DVD

D'accord avec isa79, c est un très bon film,j'adore le remake d'interville

de ce film qui est à voir absolument.

C'est un film, en tout cas, qui tient bien les promesses du Distrait, avec en prime la même touche occasionnelle de poésie "lunaire" qui disparaîtra, hélas, des Pierre Richard subséquents : Je sais rien mais je dirai tout est déjà plus laborieux, tout comme Je suis timide mais je me soigne. En sorte qu'il faudra attendre Yves Robert (Le Grand blond) ou Francis Veber (Le Jouet) pour retrouver à leur meilleur le talent comique et le réel don de sympathie de ce Paillasse qui fut, à son époque, regardé de très haut par certaines coteries qui n'entendent pas à rire…

Revue hier soir, cette comédie de et avec Pierre Richard n'est pas désagréable, bien que la parodie des jeux télévisés à la française – qui prend toute la seconde partie – en réduise un peu les promesses. En speakerine gentiment excentrique, la longiligne Anny Duperey fait très bien la paire avec le malchanceux congénital. Le running gag de la malchance qui s'abat en cascade sur Pierre Richard donne lieu à de vrais moments comiques, mon préféré étant celui à 7 ans dans la France occupée. Le plus drôle, c'est qu'on le voit s'habituer à son sort : s'il y a par exemple un seau d'eau ou de peinture qui traîne sur un échafaudage quelque part, ça va forcément lui dégringoler dessus, mais lui ne cherche même plus à s'écarter, garde son poker face et continue sa route tout dégoulinant comme si de rien n'était : c'est le destin, que peut-on y faire !

….Et puis, l'ancien boxeur qui a connu la gloire, Mario David, l'avocat qui le deviendra après son bac….à trente ans passés Jean Carmet, le jockey qui, hélas, n'a cessé de grandir, l'acteur bègue Francis Lax, sans oublier l'ancien secrétaire halluciné du docteur Schweitzer, tous ces braves gens forment un beau tableau attendrissant de paumés….Et dieu qu'elle est belle Anny Duperey ! Face à un [artiste=Pierre Mondy°° vaudevillant comme sur ses chères planches. Un film très sympathique, sans prétention, famille, et ou la tendresse ( je me répète) et un chouïa très bienvenue de poésie sont constamment présent….

                             
                                          Pour Lagardère

Le temps consacré au jeu télévisé "Paris contre Province" devient envahissant dans le film…Mais Pierre Richard y est néanmoins très drôle, et il réussit bien involontairement la plupart des épreuves…Clin d'œil probable au livre Papillon sorti en 1969, lorsque Pierre Richard dans une épreuve du jeu , doit sauter sur un Tremplin et écrire une lettre de l'alphabet sur un écran lorsqu'il est au plus haut haut de son saut avant de retomber. Pierre richard amoureux écrit toute une phrase "j'étais chenille et je suis Papillon", lors d'un arrêt devant durer une fraction se seconde mais qui se prolonge quelques secondes, suspendu en l'air.