J'ai bien conscience que ce message va faire un peu tâche en regard des précédents où se côtoient Le Diable boiteux ou le chef-d’œuvre de Robert Wise. Mais n'ayant rien vu de passionnant ces derniers temps, je n'ai rien d'autre à proposer que cet Instit, vu hier au soir faute d'autre chose. Une digestion difficile, la télécommande bien trop loin de moi, je me suis avachi devant cette chose sans grande conviction. Je n'avais jamais vu cette série qui avait eu beaucoup de succès en son temps il y a quinze ans de cela et avait aussi été la cible moqueuse de beaucoup de critiques. Finalement, ce n'est pas si mauvais que ça. Si on fait abstraction du côté bons, très bons, trop bons sentiments qui animent le côté un peu niais du gars Klein qui avait agacé bien des gens, les intrigues attenantes aux scènes d'école, très discrètes par ailleurs, sont pas mal ficelées. Et comme pour Les cinq dernières minutes, chaque épisode nous décrit un milieu très différents. Il y a des crimes, des injustices flagrantes, de bonnes intrigues et beaucoup de ces gamins sont, non seulement très attachants mais surtout fort doués pour la comédie. J'avoue avoir passé un moment, sinon délicieux, du moins agréable et j'ai même regretté d'avoir, au lu des critiques, boudé cette série à l'époque. Pas de quoi gloser la-dessus pendant des heures mais dire quand même que cet Instit, tout horripilant soit-il, c'est vrai, vaut mieux que la réputation qui lui a été faite.

Parce que justement L'instit est juste un prétexte à de bonnes histoires anecdotiques et, lui, on ne le voit que très peu …