3,5/6.
Les prairies verdoyantes du Montana sont au menu de La reine de la prairie. Grande qualité des prises de vue de John Alton, de l'interprétation de Barbara Stanwyck (fabuleuse de naturel), et beauté des décors naturels.
On voit ce qu'il aurait été possible de faire : construire un long-métrage au souffle lyrique et tragique. Hélas, La reine de la prairie n'y parvient pas tout à fait en raison d'une lacune de taille : la représentation des indiens, caricaturale à souhait, datée, prêtant à sourire. Il y a le bon, vraiment très bon, typé new age, vêtu d'une belle parure scintillante d'opérette et porteur d'une multitude de breloques. Il a fait, nous explique-t-il, ses études à l'université, en compagnie de séminoles,… Voilà un bon indien, instruit ! Son rival, le méchant, est vraiment très méchant, et il revendique le pouvoir que le vieux chef fatigué doit abandonné. Comme si une tribu indienne pouvait confier les clés du pouvoir au premier arriviste venu !
Je déclare ouverte la chasse aux soviets !
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