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Forum : Quinze jours ailleurs

Sujet : Trop de coupes...


De verdun, le 15 février 2005 à 16:27
Note du film : 5/6

Légère déception pour ce Minnelli-là – qui comme dans Les ensorcelés – traite du cinéma mais avec forcément moins de grâce et de ferveur.

Cela dit,une seconde vision me ferait peut-être changer d'avis ; en tout cas le film est assez déconcertant sur le point de vue de la narration : on ressent qu'il a été charcuté au montage au grand désespoir de Minnelli. Néanmoins Quinze jours ailleurs reste un film très personnel – mais la filmo du grand vincente est l'une des plus personnelles qui soit.

A n'en pas douter certains d'entre vous seront sous le charme de film crépusculaire mais je persiste à penser que c'est un Minnelli mineur moins fort que les autres films présentés récemment par Patrick Brion dans son récent cycle au "cinéma de minuit".


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De vincentp, le 15 février 2005 à 17:26
Note du film : 4/6

De nombreuses coupes ont gravement altéré selon Minnelli la psychologie des personnages. Dommage car le démarrage du film dans l'hôpital psychiatrique est très réussi.


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De jipi, le 29 août 2008 à 11:20
Note du film : 4/6

Charité, stress, caprices, colères, névroses, banqueroutes, somnifères, drogues, alcool, orgueil, manipulations sont au menu contemplatif d'un acteur en décomposition tentant de se ressourcer dans une ville festive remplie d'enfants.

« Quinze jours ailleurs » établi un constat réaliste autant qu'alarmant sur un milieu dont la finalité se nomme déstabilisation, oubli et dépression. Des métiers d'ensorcelés ou le copinage n'est bien souvent qu'une bouée jetée sur une épave ayant visitée toutes les pièces d'un environnement manquant totalement de structures morales sécurisantes.

Du vieux metteur en scène au jeune comédien parano tout un système de façade est scanné de manière déprimante sur fond de ville éternelle imprégnée de nuits reposantes et joyeuses.

Toutes les facettes thématiques de ce milieu bien particulier perdent pied ou surnagent dans un contexte ou quelques révélations porteuses d'espoirs montrent un léger puzzle d'humanité.

Il y a par moments un peu de Doc Holliday dans l'interprétation de Kirk Douglas pour qui ce rôle semble être une aire de repos ou le comédien ne fait que restaurer un jeu d'acteur collant le mieux possible aux contraintes du scénario.

Le cheminement un peu trop classique de la globalité de ce film moyen attise l'appétit d'une vision des ensorcelés dont quelques images judicieusement choisies apparaissent dans cet opus manquant un peu d'électricité. Par contre La toile de fond Romaine vivifiante et indisciplinée est la bienvenue.


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De DelaNuit, le 15 mai 2013 à 16:51
Note du film : 4/6

Ravi d'apprendre la sortie de ce nouveau Minnelli. Ils finissent par sortir les uns après les autres… Ce film n'est pas son meilleur, mais un film de ce réalisateur, même moyen, reste intéressant. Celui-ci avait regretté lors de la sortie plusieurs coupes effectuées par la production et dénaturant son oeuvre. Ceci explique peut-être cela. Il serait intéressant de savoir si ce dvd propose quelques scènes coupées…


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De vincentp, le 15 mai 2013 à 17:06
Note du film : 4/6

Des scènes coupées, facilement identifiables, qui dénaturent un petit peu le sens du film. On y voyait Cyd Charisse en mauvaise posture, parait-il.


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De verdun, le 13 octobre 2015 à 21:54
Note du film : 5/6

J'écrivais ceci dans mon message inaugural: "Légère déception pour ce Minnelli-là – qui comme dans Les ensorcelés – traite du cinéma mais avec forcément moins de grâce et de ferveur. Cela dit,une seconde vision me ferait peut-être changer d'avis ; en tout cas le film est assez déconcertant sur le point de vue de la narration : on ressent qu'il a été charcuté au montage au grand désespoir de Minnelli."

Eh bien dix ans après, je revois le film à la hausse: on ne s’ennuie jamais dans cet ancêtre de La nuit américaine drôle, à l'aspect parfois documentaire, et beaucoup mieux rythmé que bien d'autres films du cinéaste.

Le regard du cinéaste sur le petit monde du cinéma américain et surtout, sur l'évolution qu'il subissait au début des années 60, est marqué par une amertume qui fait mouche. Minnelli filme très bien cette Italie où l'on délocalisait le tournage de nombreux films américains – d'où le titre du film.

On retrouve toujours cette classe de la mise en scène, des décors, de la photos propres au réalisateur.

La séquence de la voiture folle est très réussie, et symbolise la fusion entre le cinéma et la vie réelle.

Seul réel défaut: le caractère très sommaire de certains seconds rôles, mal joués ou peu développés – celui de George Hamilton par exemple.

Difficile de ne pas voir en Quinze jours ailleurs un petit frère des Ensorcelés, on voit d'ailleurs un extrait ce dernier film. Mais j'éprouve aujourd'hui plus de plaisir aujourd'hui à voir ce film de 1962 que celui de 1952.


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