Salut, depuis tout à l'heure j'essaie de faire un message sur ce film, je galère mais voilà enfin.

J'adore vraiment ce film au rythme fou; alternant scènes humoristiques avec autres plus dramatiques. Les scènes d'intervention sur les câbles HT, sous la pluie torrentielle, sont mémorables. Les bons mots de alan hale également:

Elle est trop maigre, fais lui boire un jus de tomate et alors elle ressemble à un thermomètre.

Un film sombre, réaliste, parfois brutal. Des personnages avec leurs illusions et leurs désenchantements à travers le trio amoureux Edward G . Robinson, George Raft et Marlene Dietrich; et la mécanique de Raoul Walsh qui turbine.

Très bon!

4,5/6. Oui, c'est un très bon film. On retrouve le style habituel -brillant- de Raoul Walsh, employé par exemple dans La femme à abattre (1951) : divers mouvements de caméras avant ou arrière (travellings,…) , doublés de plans courts qui se succèdent à toute vitesse, et effectuent des transitions habiles entre différentes parties du récit. D'une façon générale, la mise en scène de Walsh frappe par son dynamisme et son efficacité. J'ai apprécié le jeu sobre et nuancé de Marlene Dietrich très complémentaire de George Raft.

On peut peut-être émettre des réserves concernant certains aspects de Manpower (1941) : Edgar G. Robinson et son costume trois pièces n'est pas très crédible dans le rôle de l'agent EDF. Il a plus sa place au sein d'une bande de mafieux… Les péripéties qui portent L’entraîneuse fatale n'atteignent pas des sommets. Mais le portrait de groupe, la camaraderie au sein de celui-ci est intéressant. Walsh excelle également pour filmer les clubs interlopes, entre alcool, cartes, musique de jazz, proxénètes et entraîneuses.