Je ne connais que très peu l'œuvre de Lucio Fulci, mais une chose est sûre La Maison près du cimetière
est plus suant que le soleil de Tunis. Photo répugnante, moyens visiblement limités, acteurs pénibles, scenario ridicule, effets spéciaux à vomir…
Lucio Fulci nous a fait un espèce de Amityville
piteusement inspiré. Un peu comme si Mocky
se mettait à réaliser des films de genre…
N'entrez surtout pas dans La Maison près du cimetière ; on s'y emmerde !
Tiens ! Puisque vous nagez en plein "ténébreux" en ce moment, Frétyl…J'ai souvenir d'avoir vu, il y a fort longtemps, un Dracula. Lequel exactement, je n'en sais rien. Je sais qu'il y avait Christopher Lee. Et je me souviens très bien qu'à la fin, il se trouve sur un lac gélé au pied du château. Des hommes tirent au fusil sur la glace. Elle se rompt et Dracula
dispararait, englouti entre deux blocs de glace…Ca vous dit quelque chose ? J'aimerais le revoir, encore faut 'il que l'on m'en donne le titre exact…
Dracula, prince des ténèbres, pas le meilleur épisode, mais convenable !
Je vous conseillerai plutôt Le cauchemar de Dracula ou Dracula et les femmes.
Mais surtout pas Une messe pour Dracula
ou encore pire Les nuits de Dracula.
J'attends de voir Les cicatrices de Dracula – Dracula 73
et Dracula vit toujours à Londres
que notre ami AlHolg ajoutera certainement sur le site.
Reprenons les choses à leur début, Gilou 4O et faites vos humanités stokeriennes.
Si l'on néglige les films d'avant-guerre où Bela Lugosi se comporte comme une vieille machinerie du cinéma muet, il faut se replacer en 1958 : l'admirable Cauchemar de Dracula,
de Terence Fisher
pose, fixe, définit les règles du genre et installe Christopher Lee
dans le rôle qui ne le quittera jamais. Comme Lee
craint de se laisser enfermer dans une sorte de carcan, le deuxième film de la Hammer
qui scrute le personnage créé par Bram Stoker
s'appelle Les maîtresses de Dracula,
mais c'est une sorte d'habile biais.
Ça ne prend pas ; donc voilà Dracula, prince des ténèbres et la scène que vous évoquez, la glace fracturée à coups de carabine par le docteur Van Helsing (c'est-à-dire Peter Cushing,
évidemment) ; c'est encore assez bien.
Malheureusement, le filon va patouiller, victime de son succès, et Christopher Lee, moins scrupuleux qu'il ne l'avait été d'emblée va succomber à la tentation : Dracula et les femmes,
Les cicatrices de Dracula,
une messe pour Dracula
sont d'horribles films répétitifs, inutiles et ennuyeux. (Depuis que j'ai écrit ce message, j'ai passablement changé d'avis sur ces trois films et les ai révalués, notamment Une messe pour Dracula
qui n'est pas mal du tout)
Mais Lee est l'évident, le nécessaire, l'absolu Dracula ; donc des réalisateurs essayent de reprendre l'immense qualité du roman de Bram Stoker
; on tente de faire une véritable adaptation de ce texte admirable, toujours aussi plein et terrifiant aujourd'hui ; si le personnage vous séduit, regardez donc Les nuits de Dracula
du polygraphe Jesus Franco, la plus fidèle des transcriptions, malgré les tics (et tocs !) du réalisateur.
Après, il n'y a plus grand chose : pour que le mythe du Vampire puisse prospérer, il faut qu'il repose sur un corpus intellectuel partagé ; ce n'est plus le cas aujourd'hui : d'où les multiples nouilleries, avatars méprisables de de qui fut une grande et belle histoire…
J'aime bien malgré ses défauts le Dracula avec Bela Lugosi.
C'est le genre de film qu'on l'on ne peut pas (plus !) critiquer lorsqu'on a la bonne âme d'un cinéphile en 2010, tant il a eu son importance et continu même d'en avoir.
Même si la Version de Jesus Franco est scenaristiquement fidèle au livre de Bram Stoker il est vraiment impossible d'en dire du bien ! Je ne crois pas exagérer – Les nuits de Dracula
est un nanar, un nanar parmi tant d'autres, lorsqu'on jette un coup de rétroviseur sur la carrière pornographico/erotico/horrifique de son auteur avec des films de vampires tel que : Les Avaleuses,
Christina, princesse de l'érotisme,
Vampire lesbos
et autres immondices vampiriques…
Supporter les cadrages foireux des Nuits de Dracula, sa musique nullissime sortit à outrance, le jeu déplorable de chacun, les décors pourris, uniquement parce-que l'adaptation est fidèle n'est largement pas suffisant pour supporter le calvaire effroyable que constitue ce Dracula
estropié !
Le Dracula au dessus de tout soupçon restera Le cauchemar de Dracula – fascinant, baroque, qui même s'il prend certaine libertés avec le roman original de son auteur s'avère extrêmement convaincant.
Et si je ne vous invite pas à ré-essayer Une messe pour Dracula qui est effectivement catastrophique et assommant, je vous conseille de voir (ou de revoir) Dracula et les femmes
qui malgré son titre est finalement une bonne surprise.
Il s'agit d'un bon film, qui part dans des méandres inattendus. Seule la musique à base de synthés semble inadaptée. La mise en scène est celle d'un cinéaste qui maitrise son affaire.
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